Le gouvernement britannique a créé la polémique en adoptant récemment une loi déclarant que les animaux ne possèdent ni émotions ni sentiments, et cela inclus la capacité à ressentir la douleur.
Le Royaume-Uni est actuellement très occupé à préparer l’après Brexit. Cette séparation nécessite notamment de la part des anglais qu’ils légifèrent sur tous les aspects qui jusque-là étaient couverts par la législation européenne. Actuellement, 80% de la législation anglaise concernant la santé et le bien-être des animaux est déterminé par l’Union Européenne.
Le Gouvernement anglais a donc choisi de ne pas adopter la même position que l’Union Européenne sur la question animale.
Cela signifie qu’une fois le Royaume-Uni définitivement sorti de l’UE en 2019, tous les animaux dont l’exploitation peut être source de profits pourront l’être en toute légalité, à l’exception des animaux de compagnie.
De plus, il sera donné libre cours aux entreprises pharmaceutiques d’entreprendre même les tests les plus cruels sur eux.
Il est important de noter que la décision avait complètement été ignorée par les médias jusqu’à ce que The Independent s’y intéresse.
Comme le rappelle le quotidien anglais, cette loi va à l’encontre des nombreuses recherches scientifiques prouvant l’existence de sentiments et d’émotions chez les animaux, parfois même plus forts que chez les humains. Ce qu’on appelle la sentience animale avait été reconnue par la loi européenne en 2009 dans le cadre du traité de Lisbonne. Cela faisait suite à des années de protestation de la part des activistes de la cause animale.