Les leaders amazoniens dénoncent la politique du gouvernement
Bolsonaro qui est en train de mettre en place un « projet de génocide ».
Menace au mode de vie indigène
Plus de 600 leaders indigènes brésiliens, réunis autour du chef emblématique Raoni Metuktire en pleine forêt, ont dénoncé vendredi la politique « de génocide, ethnocide et écocide » encouragée selon eux par le gouvernement Bolsonaro.
Dirigeants indigènes et représentants d’autres communautés amazoniennes étaient réunis depuis mardi, dans l’Etat du Mato Grosso (ouest), pour former une union sacrée contre la politique environnementale du président d’extrême droite brésilien, qui menace selon ces caciques le mode de vie des indigènes. En cause notamment, une loi qui autoriserait les activités minières sur les terres réservées aux autochtones.
« Nous avions pour objectif d’unir nos forces et de dénoncer le fait qu’un projet politique du gouvernement brésilien de génocide, ethnocide et écocide est en cours », affirme le projet de manifeste rédigé à l’issue de la réunion, et qui devait être approuvé dans la nuit.
Menace aux forêts
« Nous n’acceptons ni l’exploitation minière sur nos terres, ni les bûcherons, ni les pêcheurs illégaux ou l’hydroélectricité.point 136 | Nous sommes opposés à tout ce qui détruit la forêt« , poursuit le texte.point 284 | 1
Les leaders indigènes regrettent aussi que « les menaces et paroles de haine du gouvernement encouragent la violence contre les peuples indigènes et les assassinats de nos leaders » et exigent « une punition pour ceux qui tuent nos proches ». Les indigènes doivent affronter « non seulement le gouvernement mais aussi la violence de toute une partie de la société qui exprime clairement son racisme », dénoncent-ils.