On sait, vous allez vous dire que c’est encore une mauvaise blague, et bien non ! Aujourd’hui nous allons vous faire
découvrir cette variété de maïs qui est juste incroyablement magnifique !
Le maïs multicolore est né après 30 ans de recherche
Tout commence avec Carl Barnes, un homme originaire de l’Oklahoma (USA) qui dans les années 1980 a créé cette variété de maïs.
Un de ses amis et disciple nommé Greg Schoen a fait éclater cette découverte au grand jour lorsqu’il a partagé cette découverte sur le site internet « Mother Earth News ».
Cependant, Carl Barnes n’a pas « inventé » cette variété de maïs car elle vient de son héritage direct.
En effet, cet homme né en 1928 a des origines amérindiennes et a décidé d’en savoir plus sur son passé.
Il a donc demandé à son grand-père qu’il lui explique les rites de plantation et de récolte selon les Indiens Cherokee.Pour remercier Carl de son intérêt pour la culture des Premières Nations, le vieil homme lui donna des graines d’anciennes espèces de maïs qu’il s’empressa de cultiver.
Et le miracle fut, Carl réussi à faire renaître des variétés de maïs qui étaient autrefois cultivées par d’anciennes tribus amérindiennes.
Il décida rapidement de contacter des chefs de tribus qui n’avaient pas été entièrement décimées et voyant son intérêt pour la culture, ils lui donnèrent d’autres graines plus colorées que d’autres….
« Aigle Blanc » (Carl Barnes) a beaucoup appris des tribus
Au fil du temps il devint ami avec le chef de la tribu des Pawnees qui lui a offert deux types différents de graines, l’une est mélangée avec de la farine de maïs rouge des Osages, et l’autre est nommée Greyhorse, il ne le savait pas, mais ces graines allaient être déterminantes pour réussir son épi multicolore.
Grâce à son ami Greg Schoen, ce maïs multicolore a commencé à être cultivé à plus grande échelle à partir de 2005. Le Mexique, l’Israël, l’Inde, le Kenya et bien d’autres pays ont adopté cette nouvelle culture.
Enfin, en 2009, les deux amis, et créateurs de cette nouvelle variété de maïs, ont donné des graines au propriétaire d’une ONG luttant pour la préservation des cultures traditionnelles et indigènes du sud-ouest de l’Amérique et du nord du Mexique.
Une décision qui prouve que l’intérêt de Carl n’était pas que de gagner de l’argent mais aussi de vouloir faire renaître et préserver le peu qui reste de la culture amérindienne.
Il ne reste plus qu’à goûter maintenant…
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