Agnès Buzy, ex-ministre de la Santé et candidate LREM de dernière minute aux municipales de Paris a préféré stoppé la campagne du second tour en arrivant seulement en troisième position lors du premier tour. Mais du coup que lui reste-t-il ?
Agnès Buzyn a créé la polémique après le premier tour
Le contre-coup a été dur pour Agnès Buzyn au lendemain du premier tour des municipales. Sa troisième position, derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati, au premier tour des municipales à Paris n’augurait rien de bon pour ses ambitions pour la capitale.
Elle était « effondrée » et se repentait de sa campagne, parlant même d’une « mascarade ». « Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus, expliquait-elle à nos confrères. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. »
Emmanuel Macron n’avait que guère apprécié les déclarations d’Agnès Buzyn. Il avait en effet déclaré : « Je félicite toutes celles et ceux qui avaient prévu tous les éléments de la crise une fois qu’elle a eu lieu, les commentateurs en sont plein ».
Depuis ses propos polémiques tenus dans le Monde, Agnès Buzyn s’est fait discrète. Après avoir mis un terme à sa campagne pour les municipales
Ce matin, compte tenu de l’aggravation rapide de la situation sanitaire et de la situation dans les hôpitaux, j’arrête la campagne du 2ème tour pour la mairie de Paris.
ADVERTISEMENT — Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) March 16, 2020
Agnès Buzyn est avant tout un médecin
Agnès Buzyn, hématologue de formation, aurait demandé sa réintégration provisoire à l’AP-HP pour soutenir ses confrères.
Alarmiste face à la propagation du virus, Agnès Buzyn avait fait part de sa volonté de renouer avec la médecine.Auprès du Monde, elle confiait ainsi, « Je dis toujours : ‘Ministre un jour, médecin toujours’.
L’hôpital va avoir besoin de moi. Il va y avoir des milliers de morts. »En attendant son affectation, Agnès Buzyn a été recrutée par Unicancer qui regroupe les fédérations de lutte contre le cancer, comme conseillère bénévole pour gérer la crise de coronavirus, selon le Journal du dimanche.
Dans un mail adressé aux responsables de ces hôpitaux privés à but non lucratif spécialisés, Agnès Buzyn, professeure d’hématologie a avertit que « la tension sur le système de santé ne fait que débuter ». « L’état actuel de la situation en réanimation correspond aux malades contaminés vers le 6 mars, date à laquelle il y avait 93 cas repérés dans notre pays or nous en sommes à plus de 20.000. »
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