Le tueur en série a déjà été condamné deux fois à la perpétuité pour les meurtres de huit
jeunes femmes, précédés de viols ou tentatives de viol, entre 1987 et 2001. Il avait jusqu’à présent toujours nié son implication dans la disparition d’Estelle Mouzin en affirmant qu’il se trouvait ce jour-là à son domicile en Belgique….
Michel Fourniret a été mis en examen
Pour rappel la disparition d’Estelle Mouzin date du 9 janvier 2003 à Guermantes en Seine-et-Marne.
Depuis ce jour, les soupçons tournaient autour de Michel Fourniret qui, de son côté, niait toute implication dans cette histoire.
Ce mercredi, le tueur en sérié a été entendu au tribunal de Paris suite aux nouvelles déclarations de Monique Olivier, son ex-épouse, qui avait contredit son alibi le jour de la disparition, et il a été mis en examen.
Pour le moment, nous ne savons pas si Michel Fourniret a reconnu les faits car jusqu’à présent il se défendait en disant qu’il était à son domicile de Sart-Custinne, en Belgique.
Celui que l’on surnomme « l’ogre des Ardennes » affirmait qu’il avait passé un coup de téléphone à son fils le soir des faits, et même si il n’avait pas décroché, les relevés téléphoniques attestait qu’un appel avait bien été donné…
L’alibi de Michel Fourniret contesté par son ex-épouse
Cependant, Monique Olivier a déclaré la semaine dernière que c’était elle qui avait passé ce coup de téléphone et que c’est son mari (à l’époque) qui lui avait demandé de le faire.
L’avocat de l’ex-épouse du tueur en série avait donc déclaré: « Cela signifie que Michel Fourniret n’était pas à Sart-Custinne le jour de la disparition d’Estelle Mouzin. Il était ailleurs ».
Ce n’est pas la première fois que la police s’intéresse à Michel Fourniret, en 2006, une photo d’Estelle Mouzin, qui a disparu le soir du 9 janvier 2003, a été retrouvée sur l’ordinateur du tueur en série. De plus, une camionnette blanche qui ressemblait étrangement à celle tueur avait été repérée en Seine-et-Marne.
En 2007, « l’ogre des Ardennes » avait été mis hors de cause dans cette affaire mais les déclarations de son ex-épouse ont conduit l’homme à repasser devant les tribunaux et a été mis en examen pour « enlèvement et séquestrations suivis de mort » par la juge d’instruction.