Ce mardi 25 août, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, a indiqué que la France n’est désormais « plus dépendante de la Chine » pour la
fabrication des masques sanitaires (chirurgicaux et FFP2). En effet, notre pays serait capable de produire 100 millions de masques par semaine dès le mois de décembre, a-t-elle déclaré sur CNews.
La France produira 100 millions de masques par semaine en décembre
La ministre a indiqué qu’à l’heure actuelle « nous produisons 50 millions de masques sanitaires par semaine » et que l’objectif de produire 60 millions de masques en octobre sera atteint. « Nous serons à 100 millions de masques sanitaires – FFP2 et chirurgicaux – en décembre », a-t-elle ajouté indiquant que « nous aurons donc multiplié par 30 la production de masques sanitaires par rapport à janvier ».
Nous produisons aujourd’hui en ?? 50 millions de masques chirurgicaux et FFP2 par semaine.
En décembre, nous aurons multiplié par 30 la production ?? de masques sanitaires par rapport à janvier avec une production hebdomadaire de 100 millions de masques sanitaires. pic.twitter.com/LaUGz3ibxyADVERTISEMENT — Agnès Pannier-Runacher (@AgnesRunacher) August 25, 2020
« Nous ne sommes plus dépendants de la Chine », s’est réjouit Agnès Pannier-Runacher. Désormais, la France peut compter sur sa production nationale et européenne pour les masques. « Si la Chine ferme, nous sommes capables de faire face », a ajouté la ministre.
La France produira aussi des masques textiles
La ministre a également confié que « le point de difficulté aujourd’hui », ce sont « les gants » car leur fabrication est dépendante de l’approvisionnement en latex.
Agnès Pannier-Runacher a aussi indiqué que la France produirait des masques textiles en plus des masques sanitaires car ils sont « moins chers » et « aussi efficaces » pour protéger contre le Covid-19.
En effet, la ministre a souligné que l’usage des masques textiles lavables et réutilisables revenait à « moins de 10 centimes ». C’est pourquoi « beaucoup de Français les utilisent ». Elle a également rappelé que 50 millions de masques seront distribués « aux familles les plus vulnérables d’un point de vue financier ».
Concernant le port du masque obligatoire en entreprise dès le 1er septembre, la ministre estime que cette mesure entrainera un coût de 10 à 15%, qui n’est « pas négligeable ». Cependant, « ce n’est pas à l’État de se substituer aux chefs d’entreprise par rapport à ces coûts », a-t-elle indiqué. « L’économie de marché, c’est aussi de payer les vrais coûts », a ajouté la ministre.
Concernant le plan de relance qui a été reporté d’une semaine, Agnès Pannier-Runacher a assuré que celui-ci était « d’ores et déjà décidé » et « mis en oeuvre dans la partie industrielle ». « Il n’y a pas de loup, il y a juste le besoin de bien préparer la rentrée scolaire » et « la rentrée également professionnelle », a-t-elle indiqué.
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