Depuis que le corps de Victorine a été découvert, de nombreux services de police sont mobilisés…
Les enquêteurs travaillent jour et nuit pour faire avancer l’enquête
Le décès de la jeune Victorine Dartois, à Villefontaine, en Isère, a choqué toute la France.
Depuis le jour où son corps sans vie a été découvert dans un ruisseau proche du lieu où elle a disparu, le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale fourmille avec des scientifiques et des techniciens qui travaillent jour et nuit pour tenter de trouver des indices utiles à l’identification de la personne qui a assassiné la jeune fille de 18 ans.
D’après une source proche de l’enquête, il y a déjà plus d’une cinquantaine de scellés entre les mains des experts de la gendarmerie.
Ces derniers ont été sélectionnés par les techniciens en identité criminelle de la section de recherche de Grenoble, en fonction de leur intérêt pour les investigations.Selon les premières informations: « les enquêteurs ont reconstitué plusieurs scénarios potentiels et choisi les scellés à analyser en priorité.
Plus il y a de chance que le tueur ait eu une interaction avec un objet, plus celui-ci devient prioritaire« .Les gendarmes de Grenoble ont opté pour cette technique afin de ne pas engorger les experts.
Selon le général Patrick Touron: « parfois, et c’est ce qu’il s’était passé lors de l’affaire Lelandais, nous sommes submergés par les scellés.On a alors tendance à se concentrer sur éléments les plus intéressants scientifiquement, ceux sur lesquels on a le plus de chance de trouver un ADN ou des empreintes, mais ils ne sont pas forcément au centre de l’enquête.
Cette fois, on a estimé que les enquêteurs sur place étaient les mieux placés pour choisir les pièces essentielles« .Il y a de nombreux éléments à analyser…
Un élément qui pourrait être la clé de cette enquête concerne le sac à main de Victorine qui a été retrouvé à côté de son corps.
En effet, la piste d’un vol qui aurait mal tourné n’est pas exclue et les vêtements de la jeune fille sont aussi passés au peigne fin car l’assassin a pu laisser des traces.Des prélèvements ADN ont donc été fait et les résultats sont en attente.l’eau de la rivière est aussi en cours d’analyse afin de confirmer le lieu exacte où Victorine a été noyée.
Les enquêteurs espèrent retrouver des empreintes digitales, des cheveux, de poils ou des fibres appartenant à l’agresseur. De plus,Même si pour le moment l’identité du criminel est encore inconnue, la piste du crime « imprévu » se dégage déjà car les policiers spécialisés en sciences comportementales, sont capables d’estimer, grâce au déroulé d’un crime, si l’auteur est organisé ou non, expérimenté ou pas.
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