Cécile Bourgeon souhaite récupérer la garde de sa petite fille, née en février.
Une audience devant un juge pour enfants de Perpignan est programmée le 15 juin.
Cécile Bourgeon espère récupérer la garde de sa fille née en février
Libre en attendant un quatrième procès aux assises pour les coups ayant entraîné la mort de sa première petite fille, Fiona, en mai 2013, Cécile Bourgeon s’est remariée en décembre 2019 et a accouché d’une petite fille en février 2020.
Cécile Bourgeon souhaite rapidement voir sa petite fille, née en février et placée dès sa naissance hors du foyer familial par une décision de justice. En mars, le procureur de la République de Perpignan déclarait : « J’ai estimé qu’au regard des éléments sociaux qui nous ont été communiqués, il y avait un danger pour l’enfant ».
Une audience devant un juge des enfants de Perpignan (Pyrénées-Orientales) est programmée le 15 juin.
Une nouvelle audience pour que les parents puissent se défendre
Lors de cette nouvelle audience, un juge des enfants va se pencher sur cette affaire. Le dossier est aussi vite réouvert, puisque en raison du coronavirus, la décision de placement avait été prise lors d’une audience en l’absence des parents du bébé. Cécile Bourgeon et son mari n’ont dont pas pu donner leur point de vue, comme la loi le prévoit pourtant.
Ce 15 juin, ils auront donc la possibilité de se défendre des critiques dont ils font l’objet pour tenter de récupérer la garde de leur bébé. Le procureur de Perpignan n’a pas voulu commenter les raisons de ce placement, mais selon des sources, la justice reprocherait à Cécile Bourgeon son passé de toxicomane et son état dépressif actuel.
Cécile Bourgeon a eu quatre enfants, ses deux autres enfants lui ont été retirés
Ce bébé est le quatrième enfant de Cécile Bourgeon. En 2016, lors de son procès en première instance en 2016 à Riom, la cour d’assises lui avait retiré l’autorité parentale sur ses deux autres enfants.
Cécile Bourgeon avait choqué l’opinion publique lorsqu’elle avait assuré depuis son box vouloir d’autres enfants, même si elle avait porté des coups mortels sur Fiona. Elle avait lancé : « J’ai des droits de citoyenne. J’ai le droit d’être enceinte si je veux !« .
Son prochain procès est d’ores et déjà programmé du 1er au 18 décembre devant la cour d’appel du Rhône, à Lyon. Pour les « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Elle encourt une peine de 30 ans de prison.
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