C’est encore un rebondissement dans cette affaire car pour le moment nous ne savons toujours pas comment
Elisa Pilarski a perdu la vie dans la forêt de Retz le 16 novembre dernier. Ces analyses ADN vont être cruciales pour faire avancer l’enquête…
Les 67 chiens présents dans la forêt vont subir des tests ADN
Un peu plus de trois mois après la mort d’Elisa Pilarski, les chiens potentiellement incriminés vont subir des analyses ADN.
Contrairement aux rumeurs disant que la piste de l’expertise ADN avait été abandonné, celle-ci avait simplement pris du retard à cause du coût très élevé du devis, environ 200.000 euros, du premier laboratoire contacté par le juge d’instruction.
Une source proche de l’enquête a confié: « C’est de l’argent du contribuable dont on parle. La juge ne pouvait pas accepter un devis de ce niveau. Elle a donc décidé de contacter les autres laboratoires privés français à même de pratiquer ce type d’expertise très spécifique sur des animaux. Le choix du laboratoire est en train d’être effectué« .
Ces tests ADN sur les 67 chiens (62 appartenant au chasseur et 5 à Elisa) permettront enfin d’identifier le ou les animaux qui sont responsables de la mort d’Elisa Pilarski.
Rappelons-nous que la jeune femme âgée de 29 ans se promenait en forêt de Retz avec son chien Curtis, là où une chasse à la courre était organisée.L’autopsie du corps a déterminé que sa mort était à cause d’une hémorragie consécutive à plusieurs morsures d’un ou plusieurs chiens.
Les tests ADN seront déterminants dans cette affaire
L’avocat de Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski, s’est indigné du fait qu’au bout de trois mois les analyses ADN ne soient toujours pas faites.
Pour l’avocate d’Elisa Pilarski, il faut calmer le jeu car les analyses ADN ne donneront peut-être rien avant d’ajouter: « La juge d’instruction est très active dans cette affaire.
J’appelle à éviter les communications approximatives, qui donnent ensuite lieu à toutes les hypothèses et thèses complotistes que nous déplorons et dont les premières victimes sont les parents d’Elisa, emportés bien malgré eux dans un tourbillon médiatique qui ne fait que rendre leur douleur plus intense encore ».Une source judiciaire a avancé le fait que les tests ADN pourraient confirmer ce qui apparaît désormais le plus plausible, à savoir que Mme Pilarski a été victime de son chien Curtis sachant qu’en mai 2019, Elisa Pilarski avait déjà été victime d’une « morsure importante »…
Affaire à suivre…