Jonathann Daval a fait un malaise lors de son procès mercredi.
Le jeune homme de 36 ans accusé du meurtre de son épouse, comparaît devant la cour d’assises de la Haute-Saône, à Vesoul. Ce mercredi 18 novembre, il s’est évanoui lors du troisième jour de son procès et a été conduit aux urgences. L’audience a été suspendue et a repris ce jeudi.
Jonathann Daval présente ses « excuses »
Le procès de Jonathann Daval s’est ouvert ce lundi à la Cour d’assises de la Haute-Saône, à Vesoul.
Ce mercredi, lors du troisième jour de son procès, le jeune homme accusé du meurtre de sa femme Alexia, a présenté ses « excuses » avant d’ajouter que ce qu’il avait fait n’était « pas excusable ». « C’est peut être pas adapté, mais je voudrais d’abord avoir des excuses, même si c’est pas excusable ce que j’ai fait », a déclaré l’accusé avec beaucoup d’émotion.
« Je leur ai enlevé leur fille, je leur ai menti », a-t-il indiqué avant de s’excuser aussi pour « l’histoire du complot qui a détruit votre vie et la vie de ma famille à qui j’ai menti aussi », « les gendarmes aussi, à qui j’ai menti, qui ont dû refaire des recherches supplémentaires ».
« J’ai menti à la France aussi », déclare Jonathann Daval qui était apparu pendant trois mois en larmes dans les médias en faisant croire à la disparition de sa femme. « C’est pas pardonnable ce que j’ai fait, mais voilà, je suis quand même en train de le dire », ajoute-t-il avant de raconter ce qu’il s’est passé le soir où il a tué son épouse Alexia dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017.
Jonathann Daval maintient sa version des faits
Lors de l’audience ce mercredi, Jonathann Daval a maintenu la version qu’il avait livrée en fin d’instruction : « elle me demande un rapport (sexuel) que je refuse. Ensuite il y a des réflexions sur moi, sur mon comportement, je ne suis pas là pour elle… »
« Moi ce que je fais d’habitude… fuir le conflit, partir de la maison… Là une dispute a commencé et qui se termine dans les escaliers, où je l’ai frappée, étranglée », a-t-il ajouté. Puis, le jeune homme de 36 ans explique qu’il a mis le corps de sa femme dans son véhicule professionnel avant de « l’emmener dans un bois, mettre le feu au corps » le lendemain matin et chercher à se « faire un alibi ».
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