21,5 millions de dollars ont été alloués à la plongeuse d’hôtel après que la justice eut appris que son employeur avait violé ses droits religieux en la forçant à travailler le dimanche avant de la licencier.
Cependant, un plafonnement des dommages et intérêts empêche un travailleur de la ville de Miami de recevoir un montant aussi élevé !
Marie Jean Pierre, la mère de six enfants, a poursuivi Park Hotels & Resorts en Virginie, anciennement Hilton Worldwide, pour violation du code civil du travail datant de 1964.
Cette loi historique interdit la discrimination des employés. Elle est fondée sur l’origine nationale, le sexe, la religion, la couleur ou la race.
La sentence a été déposée auprès de la Cour de district des États-Unis à Miami mardi. Le jury a conclu que l’entreprise lui devait 35 000 US$ (30000€) en arriérés de salaire et 500 000 US$ (450000€) pour trouble mental et douleur émotionnelle que son employeur lui a infligé.
L’employée de 60 ans, est aussi membre de l’Église des Soldats du Christ, un groupe missionnaire qui aide les gens dans le besoin.
Elle a dit lors du procès qu’elle avait informé l’hôtel Conrad Miami qu’elle ne pouvait pas travailler le dimanche à cause de ses croyances religieuses.
Dans une interview à la NBC Miami, Marie Jean Pierre a dit : « J’aime Dieu. Je ne travail pas le dimanche, parce que le dimanche, j’honore Dieu. »
L’avocat de Mme Pierre, Marc Brumer, a déclaré que Hilton a fait valoir qu’il ne savait pas qu’elle était missionnaire et n’a jamais su pourquoi elle voulait toujours être de repos le dimanche.
Elle a également déclaré qu’elle avait été congédiée pour négligence, inconduite et » absences non excusées « , selon l’action en justice.
Même si les dommages et intérêts punitifs sont plafonnés par la Cour fédérale, son avocat s’attend à ce qu’elle reçoive au moins 500 000 US$ (45000€).
« J’ai demandé 50 millions de dollars (45M€), sachant que j’étais plafonné à 300 000 US$ (250000€) « , a dit M. Brumer. « Je n’ai pas fait ça pour l’argent. J’ai fait ça pour réparer les torts. »
Le jury ne savait pas que la loi plafonnait le montant des dommages et intérêts punitifs qu’elle pouvait obtenir.
Hilton s’est dit « très déçu par le verdict du jury, et ne croyez pas qu’il soit étayé par les faits de cette affaire ou par la loi ».
Une porte-parole a dit : « Au cours des dix années passées à l’hôtel par Mme Pierre, de multiples concessions ont été faites pour tenir compte de ses engagements personnels et religieux.
« Nous avons l’intention de faire appel et de démontrer que le Conrad Miami était et reste un lieu accueillant pour tous les invités et employés. »
Affaire à suivre…
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