Ce n’est pas en critiquant que nous faisons avancer les choses…
Gestion du Covid-19: Emmanuel Macron s’en prend à ceux qui mène « une traque de l’erreur »
Alors que le Président de la République était en déplacement ce jeudi sur le campus de Saclay, il en a profité pour faire passer un message à ceux qui sont toujours dans la critique.
En effet, entre les médecins qui critique la méthode du gouvernement, des élus locaux qui dénoncent la lenteur, des commissions d’enquête qui s’enchaînent au Parlement et, des citoyens qui critiquent la gestion de la crise, l’exécutif est contesté depuis le début de la crise sanitaire et la campagne de vaccination n’a pas atténué la colère.
Face à ces critiques constantes, le gouvernement a tout d’abord évité l’affrontement et a tenté de convaincre les Français que sa stratégie était la bonne. Mais depuis plusieurs semaines, la virulence des critiques ne plait plus à l’exécutif qui commence à contre-attaquer, notamment via Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement qui a pointé du doigt à plusieurs reprises les contradictions caractérisant ces critiques…
Emmanuel Macron dénonce la « traque incessante de l’erreur »
Le Président a donc profité de son déplacement à Saclay pour faire passer un message: « Tout ce qui va avec la défiance française, c’est aussi cette espèce de traque incessante à l’erreur.
Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs.
Ce n’est pas comme ça qu’on fait face aux crises et qu’on avance. Chacun fait des erreurs chaque jour. Celui ou celle qui ne fait pas d’erreur, c’est celui qui ne cherche pas, ne fait rien ou qui, mécaniquement, fait la même chose que la veille.Nous avons besoin d’avoir des femmes et des hommes qui cherchent, qui ont la capacité à inventer et à se tromper, pour pouvoir corriger le plus vite possible et s’améliorer« .
Une déclaration qui a immédiatement déclenché des réactions venant de l’opposition. Eric Coquerel, un député LFI a déclaré: « Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas ses 66 millions de sujets serviles, mais des citoyens qui exerçons notre droit de contrôle, de critique, de propositions« .
Du côté du RN, Marine Le Pen n’a pas manqué de réagir aussi en écrivant sur Twitter: « Virus ou pas, il y a au moins une chose qui ne change pas, c’est la propension d’Emmanuel Macron à vilipender les Français à tout bout de champ ».
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