Jean-Michel Blanquer évoque les scénarios possibles en cas de troisième vague.
Face à un probable rebond épidémique après les fêtes de fin d’année, le gouvernement n’écarte aucune solution pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Ce mardi 5 janvier, le ministre de l’Education nationale a indiqué au micro d’Europe 1 que les vacances scolaires de février pourraient être rallongées en cas de troisième vague.
Le ministre de l’Education envisage de rallonger les vacances d’hiver
Ce mardi 5 janvier, Jean-Michel Blanquer a déclaré sur Europe 1 que le gouvernement « est forcément ouvert à tous les scénarios » en cas de troisième vague. Mais pour le moment, le ministre de l’Education nationale entend bien continuer de garder les élèves à l’école.
« Par définition on doit tenir compte d’évolutions qui ne sont pas encore connues. Ce serait possible. Mais mon scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont pour que les élèves soient dans la meilleure situation possible », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « s’il le fallait, on serait capable de faire des choses comme ça ».
Si une troisième vague arrive, quelles solutions pour l’école ?Jean-Michel Blanquer « Le scénario est de maintenir le calendrier, mais on peut faire des choses comme ça (allonger les vacances d’hiver.). »#Europe1 pic.twitter.com/Fh3S1JF3sW
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Si la situation se dégrade, le ministre n’exclut pas de rallonger les vacances scolaires d’hiver.
Pour le moment, celles-ci sont programmées du 6 février au 22 février pour la zone A (Académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), du 20 février au 8 mars pour la zone B (Académies d’Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg), et du 13 février au 1er mars pour la zone C (Académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles).
Jean-Michel Blanquer souhaite maintenir les élèves à l’école
Pour le moment, Jean-Michel Blanquer souhaite que les élèves continuent d’étudier à l’école car « le risque de contamination est beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu’à l’intérieur », a-t-il rappelé, précisant que le taux de contamination à l’école n’est que de 0,3%.
Au sujet du présentiel dans les établissements scolaires, le ministre de l’Education nationale a indiqué qu’il s’agissait d’un « curseur » qui serait ajusté en fonction de comment évolue l’épidémie. « On est capable d’hybrider d’avantage », a-t-il déclaré sur Europe 1. Pour le moment dans les lycées, une jauge de 50% d’élèves est appliquée.
Ces paramètres seront ajustés au fur et à mesure que l’épidémie évolue et que les scientifiques auront de nouvelles informations concernant la mutation du virus. Certains font l’hypothèse que cette nouvelle variante du virus pourrait être plus contagieuse chez les plus jeunes. Par conséquent, Jean-Michel Blanquer a assuré : « Nous faisons du sur-mesure ».
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