Donald Trump a accordé une nouvelle salve de grâces présidentielles controversées.
Trump accélère les grâces présidentielles à moins d’un mois de la fin de son mandat
A quelques heures de Noël, Donald Trump a gracié Paul Manafort, Roger Stone, Charlie Kushner, une poignée de criminels de guerre et un ou deux membres du Congrès.
Il n’y a aucune raison de croire que la frénésie de grâce de ce président de la « loi et de l’ordre » est terminée.
Trop de personnes dans son entourage immédiat restent exposées à de futures poursuites, y compris le président lui-même.Le 20 janvier 2021 à midi, Trump et son entourage seront à nouveau des citoyens ordinaires. Dépourvus d’immunité légale, dépouillés de leur air d’invincibilité, ils seront la proie des forces de l’ordre fédérales et locales.
« Trump vient de grâcier une autre bande de criminels de son gang. La loi et l’ordre ne s’appliquent apparemment qu’aux démocrates et aux petites gens, pas à l’élite républicaine», a ainsi fustigé l’élu démocrate du Texas Lloyd Dogett.
Trump just pardoned another round of criminals in his gang. Law and order apparently just applies to the Democrats and the little people, not to the Republican elite. Only 28 more days for more Trump pardons—perhaps another Kushner, and surely Rudy really needs full absolution.
ADVERTISEMENT — Lloyd Doggett (@RepLloydDoggett) December 24, 2020
«Pourri jusqu’à la moelle», a lancé le sénateur républicain Ben Sasse.
Sen. Ben Sasse on Trump’s pardons: « This is rotten to the core. »
— Kyle Griffin (@kylegriffin1) December 24, 2020
ADVERTISEMENT
Trump accorde des grâces à ses proches et partisans
Le président américain Donald Trump a gracié mercredi l’ancien président de campagne Paul Manafort et Charles Kushner, le père de son gendre, dans la dernière vague de clémence au profit de ses associés et sympathisants de longue date.
Le président pourrait profiter de ses dernières semaines à la Maison Blanche pour «s’auto-gracier», afin d’éviter d’éventuelles poursuites judiciaires. Il avait déjà évoqué cette possibilité en 2018 :
«Comme l’ont confirmé de nombreux spécialistes de la loi, j’ai le droit absolu de me grâcier, mais pourquoi le ferais-je puisque que n’ai rien à me reprocher ?»,
As has been stated by numerous legal scholars, I have the absolute right to PARDON myself, but why would I do that when I have done nothing wrong? In the meantime, the never ending Witch Hunt, led by 13 very Angry and Conflicted Democrats (& others) continues into the mid-terms!
ADVERTISEMENT — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 4, 2018
Les actions, dans les dernières semaines de Trump à la Maison Blanche, portent à près de 50 le nombre de personnes à qui le président a accordé sa clémence au cours des deux derniers jours.
Les grâces sont courantes dans la dernière ligne droite du mandat d’un président, mais Trump s’est montré déterminé à utiliser son pouvoir de clémence non seulement pour récompenser ses alliés mais aussi pour soutenir les causes des condamnés défendues par ses amis.
Les grâces accordées à Manafort et à Roger Stone, dont la peine avait été commuée quelques mois plus tôt par Trump, soulignent la détermination du président à utiliser le pouvoir de sa fonction pour démêler les résultats de l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller et pour venir en aide aux associés qu’il estime avoir été poursuivis à tort.
Trump a maintenant gracié quatre personnes condamnées dans le cadre de cette enquête, dont l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn et le conseiller de campagne George Papadopoulos, qui ont plaidé coupable d’avoir menti au FBI.
À lire aussi :
Trump considérerait la loi martiale pour empêcher Biden d’entrer à la Maison Blanche