Cette affaire est encore loin d’être terminée…
C’est au tour de Brigitte Bardot de prendre la défense de Curtis
Les faits, que nous connaissons déjà tous, sont qu’une jeune femme de 29 ans, enceinte, a été retrouvée morte en forêt de Retz, dans l’Aisne le 16 novembre 2019.
Selon l’autopsie, Elisa Pilarski est morte à cause d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures » et après avoir identifié la taille de ces dernières mais aussi en pratiquant des tests ADN, c’est son chien, Curtis, qui a été accusé.
Selon l’expertise vétérinaire: « Curtis est l’unique auteur des morsures ayant causé le décès et aucun élément ne met en cause les chiens de chasse à courre présents en forêt ce jour là ».
Cependant, une personnalité de marque vient de prendre part à cette affaire.
En effet, Brigitte Bardot a demandé ce lundi à Eric Dupont Moretti de ne pas se hâter dans la condamnation de l’American pitbull terrier. Dans une lettre elle a expliqué: « Il y a encore bien trop de zones d’ombre sur lesquelles il faut faire la lumière.Curtis est aujourd’hui le coupable idéal, mais nous savons tous qu’une meute livrée à elle-même représente un danger réel, si les chasseurs étaient moins malhonnêtes ils le reconnaitraient eux-mêmes.
La peine de mort a été abolie en France, elle ne doit pas être prononcée à l’encontre de Curtis dont la culpabilité est loin d’être établie même si elle arrange tout le monde.»
Une affaire qui fait des vagues…
Selon le rapport d’expertise qui a été diffusé par la Société de vénerie « le Rallye de La Passion », organisateur d’une chasse à courre le jour du décès d’Elisa Pilarski « jamais aucun accident corporel humain n’a été relevé » impliquant des chiens de chasse à courre.
Pour le parquet de Soissons, Curtis a été impliqué dans deux « incidents de comportement » après l’accident du 16 novembre 2019 mais pour Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa, son chien n’a « jamais été méchant et est innocent ».
À lire aussi :