Aucun geste barrière n’a été respecté pendant la soirée.
La police intervient pour mettre fin à une fête d’internes en médecine
Dans la nuit de mercredi 11 novembre à jeudi, à Tarbes, une patrouille de police a dû intervenir pour mettre fin à une fête clandestine. La soirée était organisée par une vingtaine d’internes en médecine.
La fête clandestine a eu lieu dans la résidence des internes située au centre hospitalier de Bigorre. À leur arrivée sur place, les policiers constatent qu’aucun geste barrière contre le coronavirus n’est respecté. Les internes en médecine annoncent alors qu’ils ont obtenu l’accord de la direction de l’hôpital.
Mais le lendemain, le directeur de l’établissement, Christophe Bouriat, a évidemment démenti cette affirmation. « J’ai convoqué les internes et en particulier leur président pour leur faire part de mon très vif mécontentement, de ma colère face à une attitude qui est complètement irresponsable« , a-t-il répondu à France Bleu Béarn Bigorre tout en affirmant que les internes « ont reconnu les faits ».
« Ils ont été pris par la fougue de leur jeune âge »
Christophe Bouriat estime qu’« ils ont été pris par la fougue de leur jeune âge ». Même si pour lui, la jeunesse ne justifie par ce relâchement face à la deuxième vague de coronavirus qui frappe fort en ce moment.
« Je pense qu’ils ont compris. Ils sont très affectés en ce moment et réalisent maintenant la gravité de leur acte, parce qu’on se doit d’être exemplaire quand on est dans un hôpital, surtout un hôpital lourdement touché par les patients Covid« , constate le directeur de l’établissement de santé. « Ce sont des futurs professionnels médicaux, ils soignent », rappelle-t-il.
Selon le dernier bilan quotidien de Santé Publique France, 179 personnes sont actuellement prises en charge dans les hôpitaux des Hautes-Pyrénées, dont une quinzaine en réanimation.
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