Le ministre de l’intérieur a été surpris en train d’enfreindre les règles du confinement ce dimanche.
En effet, Gérald Darmanin a été pris en flagrant délit en train de faire son footing à plus d’un kilomètre de son domicile entouré de plusieurs gardes du corps, a rapporté le journal La Voix du Nord.
Gérald Darmanin enfreint les règles du confinement
Pendant le confinement, un certains nombres de déplacements sont toujours autorisés à condition de porter sur soi une attestation de déplacement en cas de contrôle.
Parmi les motifs autorisés figurent le fait de pouvoir se promener ou réaliser une activité sportive en solitaire.Cependant, cette activité doit se limiter à un rayon d’un kilomètre maximum autour du domicile et ne pas dépasser une heure.non-respect de ces règles, les forces de l’ordre pourront vous infliger une amende de 135 euros.
En cas deToutefois, il semblerait que certaines personnes puissent bénéficier de passe-droit.
En effet, les habitants de Tourcoing ont été surpris de voir le ministre de l’Intérieur faire son footing dimanche dernier, entouré de ses gardes du corps, et à plus d’un kilomètre de son domicile qui est situé en centre-ville.En effet, le journal la Voix du Nord révèle que Gérald Darmanin a été aperçu le long du canal de Roubaix, une zone non autorisée pour le ministre pendant le confinement.
Gérald Darmanin tente de se justifier
Le ministre de l’Intérieur peut-il bénéficier d’un passe-droit? Ce mardi 3 novembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait justement insisté à la radio sur le fait de bien respecter les consignes du confinement car « c’est insupportable pour beaucoup de Français qui respectent les règles de voir d’autres Français qui ne les respectent pas ».
La sortie footing de Gérald Darmanin risque donc d’en énerver plus d’un, d’autant plus que le ministre est censé montrer l’exemple aux Français.
Cependant, le ministère de l’Intérieur a vite réagi pour tenter de justifier la sortie de Gérald Darmanin, indiquant que celle-ci n’avait duré que « trente-deux minutes » et que cet itinéraire avait été choisi pour des questions de sécurité.
Le service de protection du ministre a indiqué à La Voix du Nord que « le choix du parcours relève de contraintes » et nécessite la reconnaissance de « plusieurs itinéraires ».
Finalement, « Nous avons choisi cette zone parce qu’elle évite de courir en ville et qu’elle est la plus proche.C’est un endroit reculé, fermé à la circulation qui évite une agression d’opportunité », ont-ils indiqué.
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