Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand a affiché son soutien aux enseignants.
Le président de l’Assemblée nationale soutient les enseignants
Lors d’une interview sur BFMTV et RMC, le président de l’Assemblée nationale a proclamé que « les parents devraient rester hors de l’école et foutre la paix aux profs ».
Depuis l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, vendredi dernier, les enseignants font part des difficultés à travailler et exercer leur métier dans ce climat tendu.
Richard Ferrand a indiqué que « depuis plusieurs décennies il y a des choses que sans doute collectivement nous avons eu tort de laisser changer ».
Le président de l’Assemblée nationale a également tenu à rappeler que « les parents donnent l’éducation à leurs enfants mais ce sont les professeurs qui sont chargés de donner l’instruction : ils ne sont pas chargés de se substituer aux parents défaillants, pas plus que les parents n’ont à venir dire comment il faut enseigner ».
Il appelle donc à « fermer toutes les trappes à contestation de l’action des professeurs », et à « redonner la pleine autorité aux enseignants« .
Le président de l’Assemblée nationale s’exprime sur le port du voile
Le port du voile par les mères qui accompagnent les enfants lors des sorties scolaire, est un sujet qui fait régulièrement polémique. Interrogé sur le sujet, Richard Ferrand a déclaré : « Sur la question de savoir si on peut être voilée quand on accompagne des enfants et si j’y suis défavorable, évidemment que non, parce qu’il ne faut pas tout mélanger ».
Si la loi indique de ne pas se cacher le visage, « pour le reste la liberté de se vêtir est totale », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.
« Il est important qu’il y ait des mamans qui accompagnent les enfants sinon si vous retoquez des personnes parce qu’elles portent tel ou tel habit, vous les confinez dans leur logement pour l’éternité et vous empêchez la vie sociale », a-t-il ajouté.
« On ne va pas tout proscrire, la liberté d’expression n’est pas que dans un sens », tout en précisant que l’on « a le droit de laisser les gens arriver dans cette tenue » mais aussi « le droit de dire je suis choqué ».
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