Les élus risquent deux ans d’emprisonnement et 30.
000 euros d’amende…
Des perquisitions ont eu lieu chez Olivier Véran et plusieurs membres du gouvernement
Ce jeudi, dans le cadre d’une information judiciaire sur la gestion de la crise du coronavirus, des perquisitions ont été faites aux domiciles et bureaux du ministre de la Santé Olivier Véran, chez le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, l’ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
Ces actions ont été menées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la Cour de justice de la République le 3 juillet concernant la gestion de la crise du Covid-19 pour « abstention de combattre un sinistre ».
Pas de lien avec la prise de parole d’Emmanuel Macron
Alors que cette enquête est menée par l’Office central de lutte contre les atteints à l’environnement et à la santé publique, le but de ces perquisitions était de chercher des éléments qui permettraient d’établir que les ministres n’ont pas pris toutes les mesures nécessaires pour lutte contre la crise alors qu’ils avaient connaissance des dangers.
Le fait que cela intervienne le lendemain des annonces d’Emmanuel Macron n’étant que du hasard.
Ces investigations sont menées car il y a eu 84 plaintes de déposées contre ces membres du gouvernement pour leur gestion de la crise sanitaire entre le début de la pandémie et le mois de juin. Elles visent directement Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran tandis qu’Emmanuel Macron, est irresponsable pénalement des actes réalisés dans l’exercice de ses fonctions.
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