L’homme avait une trentaine d’année et était connu pour son état de fragilité psychologique.
Un jeune détenu a été retrouvé pendu dans sa cellule
Ce mercredi 2 septembre, dans la prison de Seysses, près de Toulouse, un homme d’une trentaine d’années s’est pendu dans sa cellule.
Son corps a été retrouvé vers minuit et malgré l’intervention des surveillants puis de l’équipe médicale, il n’a pas pu être réanimé.
Le jeune homme incarcéré depuis le mois d’août était accusé d’avoir violé un garçon de 17 ans. Le détenu a toujours affirmé que la relation était consentie, précisant qu’il avait rencontré l’adolescent sur un site de rencontre gay, et qu’il ignorait qu’il était mineur.
Le suspect, rejeté par sa famille à cause de son homosexualité, était connu pour son état de fragilité psychologique. Il devait faire l’objet d’une surveillance renforcée.
Le détenu était connu pour son profil psychologique fragile
Son avocate, Me Ravyn Issa, a fustigé ce qu’il s’est passé : «Le suicide de cet homme me met très en colère. Sa place ne se trouvait pas en prison. Au-delà des accusations très contestables, et contestées, dont Jonathan faisait l’objet, sa fragilité psychologique aurait dû le tenir à l’écart de la détention ». Me Ravyn Issa a indiqué qu’il avait déjà tenté de mettre fin à ses jours plusieurs fois avant d’être incarcéré.
Puis elle a ajouté : «Mais encore une fois, sous le prétexte récurrent, et si facile, du risque de pression sur la victime, les magistrats l’ont maintenu en prison. Pourtant, il vivait loin de Toulouse. Mais cet argument n’a pas été entendu, même par la chambre de l’instruction qui, devant un client tremblant et en pleurs, l’a maintenu. Quel gâchis ! ».
Une enquête a été ouverte par le parquet.
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