La consommation d’aliments ultra-transformés est associée à des changements chromosomiques liés au
vieillissement biologique.
Les aliments ultra-transformés favoriseraient le vieillissement de l’organisme
Une nouvelle étude a mis en lumière le lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés (UPF) et le raccourcissement des télomères, des sections de chromosomes qui peuvent être utilisées comme marqueur de l’âge biologique. Les travaux ont été menés par des chercheurs espagnols.
La recherche, présentée à la conférence européenne et internationale sur l’obésité (ECOICO 2020), qui se tient en ligne cette année (du 1er au 4 septembre), indique que les télomères sont deux fois plus susceptibles d’être courts chez les personnes qui ont une consommation élevée (plus de 3 portions par jour) d’aliments ultra-transformés.
Les télomères courts sont un marqueur du vieillissement biologique au niveau cellulaire, et l’étude suggère que le régime alimentaire pourrait entraîner un vieillissement plus rapide des cellules.
Les aliments ultra-transformés sont pauvres ou déséquilibrés
À l’échelle mondiale, la consommation d’aliments frais diminue alors que la consommation d’aliments ultra-transformés (UPF).
augmente.
Les UPF sont des formulations industrielles de substances d’origine alimentaire (huiles, graisses, sucres, amidon, isolats de protéines) qui contiennent peu ou pas d’aliments entiers et comprennent souvent des arômes, des colorants, des émulsifiants et d’autres additifs cosmétiques.Les procédés et les ingrédients utilisés dans la fabrication des UPF les rendent très pratiques (prêts à consommer, presque impérissables), très attrayants pour les consommateurs et très rentables (ingrédients à faible coût, longue durée de conservation) pour leurs fabricants.
Ces propriétés les rendent également pauvres ou déséquilibrés sur le plan nutritionnel, et susceptibles d’être surconsommés, souvent au détriment d’alternatives moins transformées et plus nutritives.