Un jour après la découverte d’un premier
squelette, c’est un deuxième spécimen qui a été déterré ce vendredi…
Un deuxième squelette enterré près de la mairie de Bussy-Saint-Georges a été découvert
Alors que des travaux sur le réseau d’eau potable sont menés dans la zone de la mairie de Bussy-Saint-Georges depuis le 10 juillet, un squelette a été découvert hier par les ouvriers.
Ce vendredi, c’est un deuxième squelette qui a été déterré à 5 mètres du premier et à un mètre de profondeur. Le mystère s’épaissit car il n’y a aucune trace de bois laissant penser à un cercueil, ni aucun tissu pouvant appartenir à un linceul ou des vêtements.
Un des ouvriers a déclaré: « On a vu le crâne. Puis la différence de terre à cet endroit. On a aspiré autour et voilà. Ça ne me fait pas peur, ça ne me surprend pas non plus. Ça arrive dans ce genre de chantier, notamment quand on est proche d’un cimetière« . Cependant, l’église du village et le cimetière de la ville sont tout de même distants de quelques centaines de mètres du lieu des découvertes…
La police judiciaire est maintenant chargée de l’enquête
Les policiers du commissariat de Lagny-sur-Marne et la police municipale de Bussy ont fait les premières constations puis c’est la police judiciaire avec la police technique et scientifique qui a commencé a méticuleusement dégagé le crâne avant de creuser vers sa droite pour extraire le reste des ossements.
Plus troublant, autour du crâne et des ossements, des tuyaux gris et une buse en béton paraissent assez récents. Un des ouvriers a expliqué: « les tuyaux sont marqués 1994. Les gars qui les ont placés à l’époque ont forcément vu les ossements mais n’ont rien dit« .
En ce qui concerne les squelettes, ils sont à moins de cinq mètres l’un de l’autre et pour le moment, le sexe des défunts est inconnu.
Ils étaient allongés sur le dos, les mains sur le torse, et selon les premiers éléments de l’enquête, ce sont les corps de deux adultes. Des analyses vont être réalisées pour déterminer si ces personnes ont subi des violences mais aussi pour dater les ossements et tenter de retrouver l’identité de ces deux défunts…
À lire aussi :