La Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes a été adoptée par l’Assemblée nationale sous les applaudissements des députés.
Après des débats passionnés, la loi phare du projet de la loi bioéthique a été adopté malgré une vive opposition de la droite.
La PMA permet d’avoir un enfant avec l’aide de différentes techniques médicales comme l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro. Elle était jusqu’à maintenant réservé aux couples hétérosexuels, l’article sur la PMA élargie le champs d’application aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Une mesure fortement soutenue par la gauche.
Emmanuel Macron tient sa promesse sur la PMA
Adopté avec 66 voix contre 27 et 3 abstentions, la PMA pour toutes les femmes a été adoptée en deuxième lecture avec succès.
Un beau tour de force du gouvernement qui a réussi à faire adopter cette loi pourtant très similaire à la première lecture en octobre dernier.Les députés ont à nouveau rejeté la PMA post-mortem ou l’ouverture de la PMA aux hommes transgenres.
Même sort pour le don d’ovocytes dans un couple de femmes (technique « ROPA ») qui a été mis de côté par peur d’un « glissement vers une gestation pour autrui ».L’Assemblée nationale a également rejetée « l’appariement », c’est à dire la recherche d’un donneur aux caractéristiques proches, en particulier physiques.
LR obtient que le couple qui adopte ne soit pas un « trouple »
Les Républicains étaient très mobilisés, la loi a connu pas moins de 2300 amendements dont 550 sur l’article 1er. Le groupe de droite a dénoncé sans cesse la création « d’orphelins de pères » insistant sur le risque de « marchandisation de la procréation ».
Seul victoire pour la droite, l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement LR précisant que les membres du couples sont bien « deux ». La peur de son auteur, Xavier Breton, était de voir un jour un « couple à trois », aussi appelé un « trouple », adopté un enfant.
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