Le 30 juin dernier, la mère d’une petite fille de 9 ans a appelé les pompiers vers 23 heures en disant que sa fille « n’allait pas bien ».
Seulement la fillette est décédée quelques minutes après avoir été emmenée par les secours.
Lors de l’autopsie de la fillette, les médecins légistes découvrent plusieurs blessures sur son corps indiquant qu’elle était probablement battue par sa mère depuis plusieurs semaines et qu’elle a succombé à ses coups, a rapporté Le Parisien.
La mère qui habite à Rive-de-Gier dans la Loire, avait affirmé que sa fille était juste tombée de vélo. Suite à l’autopsie de sa fille, elle a été mise en examen et internée en hôpital psychiatrique.
La mère de la fillette a été internée en hôpital psychiatrique
Le jour de la mort de la fillette, sa mère a affirmé qu’elle était seulement tombée de vélo dans l’après-midi. Cependant, l’autopsie indique que la jeune fille est décédée d’un « coup violent porté à son ventre » ce qui aurait causé une déchirure de l’intestin.
Le parquet a également indiqué que la fillette de 9 ans avait de nombreuses blessures sur le corps telles que « deux fractures récentes du crâne et du nez », mais aussi « des traces plus anciennes visibles au niveau des côtes et du sternum ». Ceci « attestant qu’elle était victime de maltraitances au moins depuis plusieurs semaines ». La mère de la jeune fille est la première suspecte.
La mère de 29 ans a été entendue par le juge d’instruction dans une chambre carcérale du CHU de Saint-Étienne. Elle a déclaré que le soir de la mort de sa fille, cette dernière avait vomi avant de s’écrouler par terre et de rester inerte.
Elle « nie toute responsabilité dans le décès de sa fille« , a indiqué David Charmatz, le procureur de la République. Cependant, « cette explication est incompatible avec les constats réalisés lors de l’autopsie« , a-t-il ajouté.
La mère de la jeune fille a été mise en examen avant d’être internée en hôpital psychiatrique.
Le juge des enfants avait été saisi en 2016
Cette mère célibataire élevait seule son enfant. En 2016, le juge des enfants avait été saisi en assistance éducative. Cependant, aucun signe de maltraitance n’avait été relevée sur la jeune fille par l’entourage et les services sociaux. Ce vendredi, le procureur de la République décrit cette mère de 29 ans comme une femme « un peu isolée » dont « l’état de santé » est inquiétant.
Les premiers signes de maltraitance sur la fillette seraient donc récents et remonteraient probablement au moment du confinement, a indiqué Le Progrès.
Le parquet de Saint-Étienne a ouvert une information judiciaire pour « meurtre et violences volontaires habituelles sur mineur de moins de 15 ans ». La mère de la jeune fille devrait être placée sous mandat de dépôt comme exigé par le procureur.
Le père de la fillette décédée a été interrogé par la police, de même que l’actuel compagnon de la mère, mais ils n’ont pas été inculpés.
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