Omar et Hélène Sy restent unis face au racisme et aux violences policières.
Ils affirment aussi à nouveau leur soutien à la famille d’Adama Traoré.
Hélène et Omar Sy continuent leur combat contre le racisme et les violences policières
Dans deux entretiens séparés, publiés cette semaine dans Le Nouvel Obs et Paris Match, Omar et Hélène Sy défendent une fois de plus leur combat contre le racisme et les violences policières.
Suite à la mort de George Floyd, Omar Sy est rapidement monté au créneau. Il a manifesté en Californie au sein du mouvement Black Lives Matter fin mai, puis il prenait position contre les violences policières dans une tribune publiée le 4 juin dans Le Nouvel Obs. Omar Sy, 42 ans, comédien préféré des français continue son combat dans une interview accordée au Nouvel Obs, qui lui consacre sa Une cette semaine.
« Je reçois beaucoup de messages de tous horizons, y compris venant de policiers, qui font dignement leur travail et se sentent salis par les violences commises par certains de leurs collègues. Ces gens se sont tus trop longtemps parce que la pression est trop forte. Que la parole se libère enfin, avec peut-être une espèce de #Metoo des keufs, tant mieux », explique Omar Sy.
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? @OmarSy s’engage : « Les #violencespolicières sont l’affaire de tous »
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Hélène et Omar Sy défendent leur position sur le sujet
Omar Sy profite de cet entretien pour répondre à ceux qui ne le juge pas légitime pour intervenir dans ce débat, aux États-Unis, mais surtout en France, comme il n’y vit plus. Comme le réalisateur Olivier Marchal qui s’en prenait à ces « espèces d’acteurs de deuxième zone continuent à chier » sur la profession.
À ces détracteurs, Omar Sy rétorque : « Je sais que ces gens aimeraient me voir ailleurs, trouvent que je ne suis pas à ma place, et c’est bien pour ça que j’y suis. Je paie des impôts en France, je rappelle que je suis citoyen français, et à ce titre, il me semble que j’ai le droit d’appeler à la justice« .
La même semaine, Hélène Sy, la compagne de l’acteur, habituellement discrète dans les médias, a elle aussi accordée une interview à Paris Match.
« Avec Omar, quand ça nous touche, on y va.
Quand il s’agit d’injustice, de combat noble, d’exemple à donner à nos enfants« , explique la présidente de l’association CéKeDuBonheur, qui vient en aide aux enfants hospitalisés.C’est elle qui a décidé d’adresser les condoléances du couple à Assa Traoré, après la mort de son frère Adama en 2016, avant de la rencontrer, saluant « sa force » et « sa dignité ».
« Adama aurait pu être mon beau-frère, un de mes neveux.On se sent concernés.
»Puis Hélène Sy rappelle l’enfance d’Omar, à Trappes : « Les gens parlent de notre statut social, de la réussite d’Omar. Mais il a passé plus de la moitié de sa vie dans des conditions plus difficiles. Comme tout mec de quartier, cette histoire le touche. C’est très important, quand on a cette trajectoire, de ne pas oublier ce que subissent ceux qui n’en sont pas encore sortis. »
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