Ancien policier, le réalisateur Olivier Marchal défend les forces de l’ordre.
Même s’il reconnaît que certains « se comportent parfois de façon pitoyable », il estime que « les autres ne méritent pas l’amalgame ».
Olivier Marchal défend les forces de l’ordre
Olivier Marchal est un acteur et réalisateur de plusieurs films et séries sur les forces de l’ordre, notamment 36 quai des Orfèvres, Flics ou encore Braquo. Avant de débuter une carrière dans le cinéma, il était fonctionnaire de police et en ces temps de manifestations contre le racisme dans la police et les violences policières, il a tenu à défendre la profession.
Un grand merci à Olivier MARCHAL pour son soutien envers nos collègues. Une lettre criante de vérité destinée à l’ensemble des #policiers quelle que soit leur appartenance #syndicale et qui a accepté que nous la diffusions ?? pic.twitter.com/w8u6HqEGU6
ADVERTISEMENT — ALLIANCE PN (@alliancepolice) June 8, 2020
Dans une tribune relayée par le syndicat Alliance Police Nationale, il a écrit : « Oui, il y a des flics qui ne méritent pas de pitié. Oui, il y a des flics qui se comportent parfois de façon pitoyable. Mais combien sont-ils ? Si peu, si vous saviez… Ceux-là, méritent d’être jugés. Et durement. Les autres ne méritent pas l’amalgame. Ils ne méritent que notre reconnaissance… Et nos applaudissements. »
« J’aime les flics (…) et ce métier, je le respecte »
Invité sur le plateau de BFMTV lundi juin, Olivier Marchal a déclaré : « J’aime les flics, et je suis là pour dire que j’aime les flics et que ce métier, je le respecte ».
« Quand j’ai eu ma carte de flic (…) j’ai appelé mon père pour lui dire ‘je suis fier d’être policier’. », se souvient l’ex-policier. «J’ai juste envie qu’on continue d’être fier d’être policier aujourd’hui, c’est tout ce dont j’ai envie. »
Puis Olivier Marchal a déploré que la police ait été « abandonnée par les pouvoirs politiques ». « Les flics sont toujours les boucs émissaires de l’instabilité et du désordre d’une société », ajoute-t-il. Avant de conclure en affirmant : « Moi j’ai travaillé avec des mecs qui se sont engagés pour servir et protéger, et les flics continuent à vouloir servir et protéger ».
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