Ce jeudi 28 mai, l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de l’Ain ont alerté de 26 cas d’encéphalite à tiques confirmés ou probables dans le département de l’Ain.
Un foyer de cas d’encéphalite à tiques dans l’Ain
Ces cas d’encéphalite à tiques proviendraient probablement de produits alimentaires. Les fromages au lait cru de chèvre et de vache d’une exploitation agricole du bassin d’Oyonnax, ont été rappelé et retiré des rayons. L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de l’Ain ont indiqué dans un communiqué que 50% des personnes malades avaient consommé ces produits.
Les premiers cas d’encéphalite à tiques ont été détectés mi-avril. Les patients présentaient « des symptômes pseudo-grippaux qui se sont estompés » et ont ensuite évolué « vers des céphalées intenses et des vertiges plus ou moins importants ».
Une source a révélé que « afin d’écarter l’hypothèse d’une infection au nouveau coronavirus, une majorité de patients a fait l’objet d’un test virologique, associé pour certains à un contrôle sérologique ». Ces tests se sont révélés négatifs.
Cependant, sur les 26 patients qui avaient les symptômes, 10 se sont révélés être des cas confirmés d’encéphalite à tiques. Sur les 26 malades, 24 ont été hospitalisés au mois de mai. Une autre personne avec les mêmes symptômes et qui présentait des comorbidités est décédée. La raison exacte du décès est pour le moment inconnu.
Mercredi 27 mai, 22 des patients hospitalisés ont pu rentré chez eux après une amélioration de leur état. Les deux autres étaient encore à l’hôpital mais leur état n’était plus aussi critique.
L’encéphalite à tiques est une maladie virale transmise par une piqûre de tique infestée, notamment entre le printemps et l’automne. Alors que la maladie de Lyme provient d’une bactérie transmise également par la tique.
Dans de cas très rares, l’homme peut contracter l’encéphalite à tiques en consommant du lait cru ou du fromage au lait cru issu d’un animal qui a été piqué par une tique infectée.
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