Créé sous Louis XIV, le Mobilier national a pour principale mission de meubler les bâtiments officiels, dont le palais de l’Elysée.
Il compte environ 130 000 pièces datant du 17e siècle à nos jours. Fin 2016, il avait récupéré 84 % de ses objets prêtés.
Des meubles disparus signalés par la Cour des comptes
Lorsque le couple Macron est arrivé à l’Elysée, il y a déjà trois de cela, ils ont constaté que des meubles avait été considérés comme « disparus ».
En effet, la Cour des comptes avait porté à leur attention que le Mobilier national a du mal à pister les meubles et objets mis à la disposition de la présidence.
Pas moins de 400 d’entre eux sont considérés comme «non vus». Seulement 14 ont été retrouvés depuis le dernier contrôle.À noter, 362 objets et meubles ont été perdus de vue «de longue date», c’est-à-dire entre 1950 et 2007.
Comme leurs prédécesseurs avant eux, le couple Macron a procédé à quelques modifications intérieures à leur arrivée.
Si Emmanuel Macron n’a pas touché au bureau Louis XV qui trône dans le Salon doré, le président a choisi de s’installer dans le Salon d’angle pour travailler.
Il a opté pour une table en béton signée du désigner Francesco Passaniti, un temps utilisé par Jacques Chirac.Brigitte Macron, elle, officie sur des meubles gainés de cuir crème, signés Matali Crasset, installés dans son bureau situé au rez-de-chaussée de l’aile Madame.
Des rénovations de l’Elysée demandées par la Cour des comptes
La Cour des comptes dans son rapport sur la gestion de la présidence en 2016 avait tenu à «attirer l’attention de la présidence sur le risque existant, à force de repousser les nécessaires opérations de conservation du patrimoine immobilier, que celui-ci se dégrade et que les coûts nécessaires à sa restauration en soient augmentés, par rapport à une action préventive et curative».
De ce fait, Emmanuel Macron a dépensé pas moins de 500 000 euros pour la salle des fêtes de l’Élysée, ainsi 300 000 euros investis dans la moquette de la salle des fêtes au jardin d’hiver. Brigitte Macron avait à l’époque expliqué la nécessité de cette rénovation : « On avait l’impression que l’Elysée était devenu une forteresse qui se protégeait de l’extérieur. On va alléger, épurer. Il faut que la lumière entre. »
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