Ce mardi 19 mai, le professeur Didier Raoult s’est une nouvelle fois exprimé dans une vidéo Youtube de l’IHU Méditerranée Infection dont il est le fondateur, ou il compare les taux de mortalité du coronavirus de Paris et Marseille.
Un taux de mortalité 5 fois supérieur à Paris qu’à Marseille
Le professeur Didier Raoult a déclaré : « La mortalité de Paris est plus de cinq fois supérieure à celle de Marseille. Cela fait une grosse différence. Et on voit qu’il y a des jeunes qui sont morts en Ile-de-France, ce qui doit amener à se poser des questions très sérieuses sur la gestion de l’épidémie dans cette partie de la France ».
Le directeur de l’IHU de Marseille a indiqué qu’il « y a eu plus de morts en Ile-de-France, qui compte 12 millions d’habitants, qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants ». Selon l’infectiologue, la gestion de la crise sanitaire en Ile-de-France « a été moins performante en termes de résultats que celle de Wuhan, qui s’est pourtant pris la toute première vague et qui ne savait pas comment traiter les choses ».
Le professeur Didier Raoult a également précisé que le protocole thérapeutique appliqué à l’IHU de Marseille avait permis de montrer un « taux de mortalité de 0.5% ». « Ce qui est extrêmement bas » ajoute le professeur.
Pour le professeur Raoult on arrive au bout de l’épidémie
Le directeur de l’IHU de Marseille a tenu à souligner que son traitement à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine avait montré une réelle efficacité sur les jeunes patients : « Chez nous à l’IHU, les gens qui ont été traités avec ou sans traitement, il n’y a aucun mort de moins de 60 ans, et deux seulement de moins de 70 ans.
Quant à ceux qui ont été traités à l’hydroxychloroquine plus azithromycine, il n’y a qu’un seul mort de moins de 70 ans.
On voit qu’on a donc bien fait de traiter les jeunes ».Selon le professeur Didier Raoult, on serait également au bout de l’épidémie de coronavirus. Il a indiqué qu’il n’y avait plus « que quelques cas sporadiques mais les choses sont en train de se résoudre, ici comme ailleurs. Le nombre d’hospitalisations, de cas de réanimation et des morts continue de diminuer chaque jour et l’épidémie disparaît donc au milieu du printemps comme c’était une possibilité non négligeable ».
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