À peine le déconfinement débuté et suite au comportement de certains, le gouvernement martèle : « nous n’avons pas terminé avec le virus » et fait planer la menace d’un reconfinement « nous serons obligés de mettre de nouvelles contraintes pour protéger les français« , insiste Olivier Véran.
« Nous n’avons pas terminé avec le virus »
Le déconfinement a débuté depuis le lundi 11 mars, et déjà, le gouvernement menace d’un reconfinement.
Mardi 12 mai, le ministre de la Santé prévenait : « Nous n’avons pas terminé avec le virus (…) Il est inévitable de faire attention.Si nous ne respectons pas collectivement les conditions de distanciation physique et les gestes barrières, alors le virus repartira.
Et s’il doit repartir, alors nous serons obligés de mettre des nouvelles contraintes pour protéger les Français ».
Déjà avant la date du déconfinement, Edouard Philippe mettait en garde la population le 7 mai : « Le déconfinement progressif ne doit pas être la marque d’une baisse de notre vigilance« , avait insisté le chef du gouvernement.
« Nous ne pouvons faire le malin avec le virus ».
Puis il avait expliqué que cette première phase du déconfinement serait une évaluation pour la prochaine étape du 2 juin pour « passer à une nouvelle phase » du déconfinement ou en cas de « mauvais résultats », « en tirer les conséquences ».
Le gouvernement menace d’un reconfinement
Jean Castex, le « Monsieur Déconfinement », menaçait lundi d’un reconfinement : « La possibilité d’une réversibilité des mesures doit toujours pouvoir être offerte et l’éventualité d’un reconfinement en urgence doit rester dans les esprits et être anticipée par les pouvoirs publics ».
« En l’absence, à brève échéance, de vaccin ou de solution curative, la population française demeure vulnérable à une reprise de l’épidémie« .
« Les Allemands appellent cela le coup de frein. Il est indispensable de l’envisager, il serait déraisonnable de ne pas l’envisager », a martelé Jean Castex. « Nous sommes face à un virus imprévisible. Ce coup de frein pourra être territorialisé, il faut le prévoir. Il pourrait concerner tout le pays ou bien seulement certains territoires. Il faut avoir une possibilité de réaction la plus rapide possible« , a-t-il ajouté.
Jean Castex a apporté des précisions sur les critères qui pourraient amener à un reconfinement. Selon lui, si le nombre de cas positifs par jour venait à « doubler par rapport à ce qu’il est aujourd’hui », il ne faudrait même pas attendre la fin de la première phase de déconfinement : il ne faut pas « attendre le 2 juin si certains éléments montraient que l’épidémie repart ».
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