Depuis le début du confinement, les ventes de tests de grossesse ont largement augmenté en France, alors que celles des préservatifs a chuté, selon l’observatoire des ventes Nielsen.
Les ventes de tests de grossesse ont largement augmenté
Les français ont-ils décidé de concevoir ? Ou est-ce dû à l’ennui du confinement ? Le fait de se retrouver en amoureux sans rien à faire ? Doit-on s’attendre à un baby boom post-confinement ? On peut se poser des questions, à la découverte des dernières données Nielsen, rapportées par LSA.
Après une semaine de confinement, l’observatoire des ventes de la grande distribution a constaté que les français achetaient de moins en moins de préservatifs mais de plus en plus de tests de grossesse.
Avant le confinement, les ventes de ces deux produits augmentaient de manière régulière. Puis dès le 17 mars, les ventes de préservatifs ont réduites avant de s’effondrer les 4 semaines suivantes, allant jusqu’à -26 %. Au contraire, les ventes de tests de grossesse ont largement augmenté allant jusqu’à +37 %.
Faut-il s’attendre à un baby boom post-confinement ?
Faut-il s’attendre à un baby boom post-confinement ? Difficile de faire des conclusions ferment. Plusieurs autres explications sont à prendre en compte.
D’abord, la baisse de ventes de préservatifs peut s’expliquer par la fermeture des lieux de rencontre, puis le fait que les couples ont choisi de se confiner ensemble ou non.
Ensuite, l’achat de tests de grossesse ne veut pas forcément dire envie d’enfanter. Avec le stress du confinement et de l’incertitude autour de cette pandémie, beaucoup de femmes ont été déréglées. Certaines ont donc peut être pensée être enceinte. D’autres ne souhaitant pas tomber enceinte peuvent aussi s’en équiper pour ne pas risquer de dépasser les délais d’IVG.
À lire aussi :
Déconfinement en Chine : Après les procédures de divorce, les demandes en mariage explosent !