Sophie, une femme de 36 ans qui habite à Quiberon en Bretagne, a été infectée par le nouveau coronavirus et prise en charge au centre Covid-19 de l’hôpital de Vannes dans le Morbihan.
Seulement, à son retour chez elle, la jeune femme a été victime du harcèlement de ses voisins et trouvé des mots malveillants sur sa porte d’entrée ainsi que sur la portière de sa voiture. Elle a donc porté plainte auprès de la gendarmerie.
Des voisins malveillants harcèlent une femme atteinte du coronavirus dans leur immeuble
Sophie a été prise en charge deux fois au centre Covid-19 de l’hôpital de Vannes.
La jeune femme a été testée positive au nouveau coronavirus et était soupçonnée d’être porteuse du SARS-CoV-2, a rapporté France Bleu Breizh Armorique ce lundi.Mais lorsqu’elle a pu rentrer chez elle, dans un HLM de Quiberon, elle a découvert une affiche dans le hall de l’immeuble où il était inscrit : «À ceux qui ont une suspicion de Covid, nous demandons de ne pas toucher les poignées de portes et les rambardes».
Mais ce n’est pas tout. Sophie a eu la mauvaise surprise de découvrir des inscriptions désobligeantes sur sa porte d’entrée telles que «Dégage», «meurtrière» ou encore «dehors». La bretonne a également déclaré à France Bleu qu’une personne avait dessiné un «pendu» sur la portière de sa voiture et que des «petits mots insultants ont été glissés sous [son] paillasson». Elle a ensuite déclaré auprès de France Bleu : «Ça me mine».
La jeune femme testée positive au coronavirus a porté plainte
La jeune femme de 36 ans est handicapée et ne peut se déplacer qu’avec des béquilles ou en fauteuil roulant. À son retour de l’hôpital où elle a été testée positive au coronavirus, elle a été placée sous oxygène à son domicile. Sophie a porté plainte auprès de la gendarmerie suite aux menaces de ses voisins. Selon Ouest France, aucune enquête n’était encore ouverte ce mardi 28 avril.
Bernard Hilliet, le maire de la commune de Quiberon où habite Sophie, a dénoncé ces «écrits insultants, ignobles, irrespectueux». Il a également demandé au bailleur de faire en sorte que les inscriptions sur la porte d’entrée du logement de Sophie soient effacées, ce qui a été fait ce lundi.
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