Un collectif de professeurs et de chercheurs pense que faire cours à l’extérieur présente bien des avantages.
Meilleurs conditions sanitaires, bien être des élèves et des professeurs et plus de sécurité pour tous.
Faire classe dehors: la bonne solution?
Le retour à l’école devrait avoir lieu le 11 mai, une proposition qui a été récemment soutenue par plusieurs associations de pédiatres. Dans ce contexte, une dizaine d’acteurs du secteur ont fait la surprenante proposition d’organiser les cours à l’extérieur. C’est dans une tribune publié dans le journal Le Monde qu’ils se sont exprimés.
« Pourquoi donc vouloir les remettre à l’intérieur des classes à partir du 11 mai, quand élèves et enseignants auront passé toutes ces journées enfermés »
Le collectif évoque notamment les parcs, les jardins publics et les terrains de sport des municipalités comme les lieux qui pourraient être réquisitionnés. En plus d’un retour à la nature qui serait bénéfique pour les enfants, le but avoué est d’éviter un retour dans les salles de classe qui entrainerait « des densités moyennes élevées et des situations de promiscuité”, ont-ils écrit.
Être dehors réduirait le risque de contagion
L’autre argument phare de cette solution est le renouvellement de l’air.
« À l’extérieur, le renouvellement de l’air permet de réduire le risque de contagion par aérosol. Cela permettrait aussi de renforcer le système immunitaire des enfants et des enseignants« , écrivent-t-ils
ADVERTISEMENT
Pour étayer leur argumentation le collectif s’appuie également sur des études réalisées au Danemark, en Écosse et Royaume-Unis. »De plus, les contraintes liées au bruit et à l’espace limité s’atténuent dans des espaces moins contraints et artificialisés, et avec elles le stress des enfants et des adultes, et les comportements agressifs », assurent-ils.
En ce qui concerne la mise en place rapide d’un tel dispositif, les acteurs rappellent que « des centaines d’enseignants dans le public en France pratiquent déjà la classe dehors régulièrement, certains depuis plusieurs années ».
À lire aussi:
Déconfinement: le Conseil scientifique prévoit 2000 à 3000 nouveaux cas par jour