Ce mardi 21 avril, l’Insee a publiée une étude, à l’occasion du confinement général, sur le nombre de français vivant dans un logement surpeuplé.

 Pas moins de 8 % des français habitent ainsi un logement « au nombre de pièces insuffisant ».

 

 

5 millions de personnes vivent dans un logement surpeuplé en France

 

Une chose est sûre, cette période de confinement n’est pas vécue de la même façon pour tous les français ! D’après une étude de l’Insee publiée ce mardi 21 avril, plus de 5 millions de personnes vivent dans un logement surpeuplé en France.

 

#Logements suroccupés, personnes âgées isolées… : des conditions de #confinement diverses selon les #territoires ? https://t.co/nD9Id0ucYb https://t.co/9OoC9y7mnx pic.twitter.com/ZVtOAZ6TiY

— Insee (@InseeFr) April 21, 2020

 

« Cinq millions de personnes vivent dans un logement au nombre de pièces insuffisant », résume l’Insee dans cette étude. Pour établir ce chiffre, l’institut a croisé plusieurs données dont celles remontées lors du recensement de 2016. Il met en rapport le nombre d’habitants de chaque foyer avec la quantité de pièces, hors cuisine et salle de bains.

 

 

8 % de la population vit en « suroccupation »

 

L’Insee préfère parler de « suroccupation » plutôt que de « surpeuplement », puisqu’elle ne prend pas en compte la superficie des logements. En gros, l’Insee parle d’une taille insuffisante par le fait qu’il y ait moins d’une pièce par personne même si le détail varie selon le statut des occupants : membre d’une même famille, enfants ou adultes, en couple ou non…

L’Insee a publié cette étude en ce moment, alors que les français sont contraint de rester chez eux pendant le confinement. 5 millions de français, c’est 8 % de la population. L’Insee souligne que ce chiffre ne comprend pas les personnes seules habitantes dans un studio.

 

 

Un énorme contraste entre les agglomérations et les campagnes

 

Cette étude montre l’énorme contraste entre les grandes agglomérations et les campagnes. L’Insee a détaillé les chiffres dans les foyers concernés : « la suroccupation ne concerne que 2,3 % des ménages dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, mais 5,3% dans celles de plus de 100 000 habitants et atteint 13,7 % dans l’agglomération parisienne »

L’institut a également remarqué une forte proportion de logements surpeuplés dans les départements d’outre-mer, en particulier la Guyane où la situation frappe plus d’un tiers des ménages étudiés.

 

 

 

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