Le confinement a un impact positif sur le nombre de morts et d’accidents sur les routes, car
Moins de décès et d’accidents sur les routes
La Sécurité routière a annoncé samedi que le nombre de personnes décédées sur les routes en mars sur les routes de France métropolitaine se chiffre à 154.
C’est une baisse de 39,6% par rapport à l’année dernière. Ce chiffre reflète la mise en place du confinement. En Outre-mer, on voit aussi une tendance à la baisse du nombre de morts sur les routes, avec 16 décès en mars 2020, soit 7 de moins que l’année passée.
Le nombre d’accidents corporels a également beaucoup diminué. Il y en a eu 2443 en mars 2020. C’est une baisse de 43,2% par rapport aux 4298 accidents corporels survenus une année plus tôt.
On constate également une diminution du nombre de personnes blessées. En mars 2019, 5326 personnes avaient été blessées, contre 2965 le mois dernier, soit une baisse de 44,3%.
«La baisse de la mortalité routière enregistrée en mars 2020 s’inscrit dans le contexte de la mise en place du confinement à partir du 17 mars 2020 qui a bien évidemment fortement réduit l’ensemble des déplacements», note le ministère.
Les piétons et les cyclistes profitent de ces chiffres exceptionnellement bas, mais ils moins présents sur la voie publique en cette période de confinement.
Les grands excès de vitesse sont en hausse
Sur une note plus négative, le ministère a indiqué que «le nombre de morts dans la catégorie des conducteurs professionnels de véhicules utilitaires ou poids lourd ne baisse pas».
De plus, depuis la mise en place du confinement, les grands excès de vitesse (plus de 50 km/h au-dessus de la limite de vitesse autorisée) sont en nette hausse sur les routes de France. Les radars ont enregistré une augmentation de 12% de ce type d’infractions entre le 30 mars et le 5 avril par rapport à la dernière semaine avant le confinement (9 au 15 mars).
La Sécurité routière met en garde que ces comportements dangereux, «sont susceptibles d’accroître le nombre de blessés conduits dans les services d’urgence hospitaliers dans le contexte d’une extrême mobilisation des personnels de santé pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire actuelle».
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