Le maire de Lavelanet en Ariège s’est souvenu qu’un stock dormait dans les sous-sols d’un entrepôt propriété de la ville, depuis cinq ou six ans.
Soixante palettes contenant 370 000 masques FFP2 bien empaquetés dans des cartons et qui se sont avérés en bon état.
Des masques oubliés datant de l’épidémie de H1N1
Ces masques avaient été entreposés dans ce hangar par l’industriel Paul Boyé, l’un des quatre fabricants en France de masques chirurgicaux et FFP2.
Spécialiste des uniformes pour l’armée et la gendarmerie, l’industriel aujourd’hui installé au Vernet en Haute-Garonne avait eu un projet d’implantation à Lavelanet qui n’a pas pu se concrétiser, avant de revendre les locaux à la mairie en Janvier dernier.
Paul Boyé avait entreposé ces stocks de masques déclassés datant de la crise du H1N1 il y a presque 10 ans.
370 000 masques envoyés dans des régions durement touchées par l’épidémie
Le maire de Lavelanet qui compte y implanter les services techniques de sa ville s’est souvenu qu’un stock de masques dormait dans ces sous-sols.
« J’étais au courant qu’il y avait des masques, mais comme ils étaient périmés, je ne me suis pas affolé. Mais c’est en entendant ce qui se passait, le manque de masques face au coronavirus, j’en ai parlé au propriétaire, l’industriel Paul Boyé, la Préfecture a été alertée.
Il s’est avéré que ces masques étaient conformes.
Il y avait des craintes sur la solidité des élastiques qui les tiennent. Les tests ont été bons, se félicite Marc Sanchez, le maire de Lavelanet. Les masques ont été immédiatement expédiées vers les régions prioritaires les plus touchées par l’épidémie.À lire aussi:
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