La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a admis ce mercredi 18 mars que les responsables politiques avaient tous « sous-estimé » l’ampleur du danger que représente l’épidémie du coronavirus.
« Nous avons sous-estimé le danger » du coronavirus
Au moment où tous les pays se confinent, la Commission européenne fait son mea culpa. Ursula von der Leyen a admis ce mercredi que les responsables politiques avaient tous « sous-estimé » l’ampleur du danger représenté par l’épidémie.
La présidente de la Commission européenne a déclaré à Bild, quotidien allemand : « Je pense que nous tous, qui ne sommes pas experts, avons sous-estimé au départ le coronavirus.
Mais entre-temps, il devenu clair qu’il s’agit d’un virus qui va nous occuper encore longtemps.Nous avons compris que toutes ces mesures, qui il y a encore deux ou trois semaines paraissaient drastiques et draconiennes, devaient être prises à présent ».
Puis elle a fini en rappelant que l’Europe était « en ce moment l’épicentre de la crise ».
Les pays Européens s’accordent
Les pays Européens ont finalement accordé leurs violons mardi pour fermer les frontières extérieures.
C’est lors d’une réunion par visioconférence que les chefs d’État et de gouvernement ont décidé d’interdire tous les voyages « non essentiels » vers l’Union Européenne pour une durée d’au moins 30 jours.Cette fermeture des frontières extérieures compte un certain nombre d’exceptions : ressortissants européens et leur famille, résidents de longue date, diplomates, personnel soignant, chercheurs, transfrontaliers… Les ressortissants britanniques, dont le pays a quitté l’UE le 31 janvier, sont une autre exception et ne sont pas concernés par la mesure.
Ursula von der Leyen a néanmoins réfuté le terme de « guerre » contre le virus employé cette semaine par Emmanuel Macron. « Personnellement, je n’utiliserais pas le terme de guerre mais je comprends la motivation du président français car le coronavirus est un adversaire inquiétant« , a dit la présidente de la Commission européenne.
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