Depuis le 28 février 2020, les militants d’une association environnementale ont remarqué la présence d’un nouvel objet qui vient polluer les plages de Hong Kong : il s’agit des
masques de protection pour se protéger du coronavirus.
Les masques de protection contre le coronavirus polluent les plages en Chine
Les masques chirurgicaux vendus pour se protéger du nouveau coronavirus sont désormais une source de pollution importante sur les plages de Hong Kong. Les militants de l’association OceanAsia observent ces déchets dans l’environnement depuis le 28 février.
Suite à l’épidémie du coronavirus, les gens se sont rués sur ces masques de protection à titre préventif pour éviter d’attraper et transmettre le virus. En Chine, les habitants ont parfois attendu des heures dans les files d’attente des magasins pour se les procurer ce qui avait fini par créer une pénurie. La Chine avait dû se tourner vers les autres pays pour qu’on lui fournisse de nouveaux masques de protection.
Cependant, à l’heure actuelle, ces masques de protection contre le coronavirus sont source de pollution sur les plages en Chine.
Ces déchets ont été retrouvés par les militants sur les îles Soko, inhabitées, et fragiliseraient d’autant plus leur écosystème.Gary Stokes, co-fondateur de l’association environnementale OceansAsia, a déclaré : «Ce n’est que lors de notre dernière visite le 28 février que nous avons soudainement commencé à remarquer les masques chirurgicaux que les gens portent maintenant avec la propagation du coronavirus.
Et nous avons commencé à les remarquer sur la plage en grand nombre.
Et ce jour-là, nous en avons compté 60 à 70, juste sur cette seule petite plage. Et c’est assez alarmant pour nous».Ce militant de l’environnement a ajouté qu’il nettoyait ces plages des masques de protection afin de pouvoir comptabiliser les nouveaux qui viendront s’échouer.
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