On vous parlait récemment d’un
lynx qui avait été retrouvé mort, tué par balle dans le massif des Vosges. Et bien une association souhaite retrouver l’auteur de cet acte odieux afin qu’il passe devant la justice pour avoir froidement assassiné un animal protégé…
Une récompense de 2.
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000 euros pour celui qui aidera à retrouver le braconnier du lynx
On se croirait au temps de la ruée vers l’or où les bandits étaient poursuivis par des chasseurs de primes. Et bien en 2020, dans l’Est de la France, l’association de défense des animaux Sauvegarde Faune Sauvage est activement à la recherche de celui qui a tué un lynx le 16 janvier dernier dans le massif des Vosges et offrira une récompense de 2000 euros à la personne qui aura des informations permettant de remonter jusqu’au criminel !
Cette association, basée à Wittenheim, dans le Haut-Rhin, lutte activement contre le braconnage et le trafic de viande de brousse.
Fondée en 1993, c’est la première fois que l‘association de défense des animaux Sauvegarde Faune Sauvage offre une récompense pour une dénonciation, Jean-Paul Burget, son président, a déclaré: « J’espère peut-être que ça va inciter une personne à dénoncer le braconnier.
C’est peut-être une histoire de jalousie, de voisinage, d’argent, d’un rabatteur, tout est possible de nos jours. Ça va peut-être encourager quelqu’un à se dire ‘tiens ! Il y a 2.000 euros à prendre‘. Il faut empêcher la destruction de cette espèce protégée, menacée d’extinction, il n’y en a plus beaucoup dans les Vosges.
Nous sommes vraiment dans un monde de fou, je suis atterré par le manque de réponse pour protéger l’environnement ! ».
Le président de Sauvegarde Faune Sauvage veut protéger la nature
Jean-Paul Burget est d’abord un aventurier qui a parcouru l’Afrique en long, en large et en travers. Son objectif est maintenant de lutter contre le trafic de viande de brousse qui arrive par tonnes en France, mais aussi contre la déforestation en Alsace, les pesticides, la pollution de la nappe phréatique ainsi que le manque d’action pour protéger l’environnement.
Il aimerait aussi que la justice soit plus active dans la protection de l’environnement car pour lui il y a urgence et les actions des tribunaux ne sont pas assez fortes.
La récompense de 2.000 euros est en vigueur depuis lundi mais n’a toujours pas trouvé preneur pendant que l’enquête est confiée à l’Office français de la biodiversité pour identifier le tueur du lynx qui risque une peine de trois ans de prison et 150.000 euros d’amende.