Aucun de nous ne peut dire ce que la vie nous réserve ni quand nous prendrons notre retraite.
Bien que beaucoup passent leurs années de repos méritées à faire ce qu’ils avaient toujours voulu faire, certains n’ont pas autant de chance. Lorsque nous vieillissons, notre corps s’affaiblit et le risque de maladie physique et mentale augmente.
Certaines personnes ont des problèmes graves comme la maladie d’Alzheimer ou la démence.
Cependant, dans cette maison de retraite de l’Ohio, on prend soin de nombreuses personnes âgées qui souffrent de problèmes de mémoire. Elle a donc décidé de repenser la décoration intérieur afin que les patients vivent de beaux jours…
Lantern est un établissement de vie avec assistance dans l’Ohio et a rénové ses espaces intérieurs pour les faire ressembler à un quartier authentique des États-Unis.
L’installation met en valeur des unités de vie qui ressemblent à des maisons, équipées de porches, de lanternes… Il y a aussi de la moquette qui reproduit la sensation de l’herbe, un éclairage au plafond qui imite un ciel partiellement nuageux et d’autres éléments décoratifs qui font voyager les patients…
Bored Panda a pris contact avec Jean Makesh, le PDG de Lantern et l’homme derrière cette idée. Il parle des origines du projet: « Je voulais simplement aborder la douleur. J’ai toujours cru et je le pense encore aujourd’hui que « si je ne le fais pas, qui d’autre le fera? » «
Il a poursuivi: « En tant qu’ergothérapeute, soignant, fournisseur de soins et homme d’affaires, il est de ma responsabilité de prendre soin de mes patients âgés et de leurs familles.
Le design que j’ai dans toutes mes maisons de retraites est influencé par les clients âgés que j’ai servis au fil du temps. J’ai pris la décision consciente et difficile de n’écouter que mes clients âgés. Ils m’ont appris tout ce que je sais aujourd’hui.
»
Makesh a expliqué que l’environnement aide à faire face aux maladies de la mémoire et à d’autres problèmes mentaux typiques des personnes âgées.
Les patients atteints d’Alzheimer éprouvent des problèmes de confusion dans les maisons de retraite, de sorte que la création d’un cadre plus familier aide à alléger leurs difficultés.
«En tant qu’ergothérapeute, j’ai été formée pour aborder tout scientifiquement. J’ai recherché chaque concept pour m’assurer que mes conceptions étaient scientifiques et possédaient des éléments pour soutenir tout ce que mes clients âgés m’ont appris », a expliqué Makesh.
Nous avons également demandé à Jean Makesh si les résidents étaient autorisés à poser leurs propres décorations ou même à avoir des animaux de compagnie: «L’espace dans lequel nous vivons influence indirectement notre santé et notre bien-être en général.
Il est vital et important que les personnes âgées puissent se rapporter à leur environnement et à leur espace. Alors oui, ils sont les bienvenus pour concevoir leur espace à leur guise et à leur envie. Les animaux de compagnie et les enfants nous insufflent également la vie et nous encourageons nos personnes âgées à apporter des animaux de compagnie s’ils le souhaitent.
»
«Les défis et les difficultés sont nombreux», explique Makesh. «Le plus grand défi est le manque de compréhension de la maladie, des besoins et des préférences des personnes âgées en général.
Mon personnel et moi ne pouvons pas le faire seuls. Il est important que les familles de personnes âgées comprennent le processus de la maladie. Il est essentiel que les professionnels de la santé et le personnel de soutien comprennent le processus de la maladie.
Prendre soin d’une personne atteinte de la maladie est un partenariat avec la famille et les professionnels de la santé qui participent aux soins du client. »
Il poursuit: «Les intérêts et les besoins du client âgé devraient être la priorité.
Malheureusement, l’intérêt personnel, l’ego, la culpabilité et le manque de compréhension de la maladie influencent le bien-être des personnes âgées. La démence, et en particulier la maladie d’Alzheimer, affecte non seulement la personne mais aussi sa famille et ses amis.
Les signes et symptômes ne sont pas uniformes d’un patient à l’autre. Ils varient d’un individu à l’autre. C’est simplement parce que tous nos cerveaux sont câblés différemment. »
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