Le 26 janvier, vers 18 heures, Julie Gayet se rendait au commissariat pour y déposer une plainte pour une tentative de vol par effraction.
Le domicile du couple, dans le 14e arrondissement de Paris, a été cambriolé.
Le domicile de Julie Gayet et François Hollande cambriolé
François Hollande et Julie Gayet ont acheté cette belle demeure des années 1920 en juillet 2019. Situé square Montsouris dans le 14e arrondissement de Paris, cette maison leur a coûté 2 millions d’euros.
Le 26 janvier vers 18 heures, Julie Gayet se rend au commissariat pour porter plainte pour une tentative de vol par effraction. Le poste de police de l’avenue du Maine étant en travaux, la comédienne a cru qu’il était fermé. Elle rebrousse chemin. Plus tard, François Hollande charge son fidèle officier de sécurité, à son service depuis l’Elysée, de joindre la police.
L’unité de traitement des délits en temps réel du parquet de Paris est également prévenue, tout comme la permanence criminelle.
Mais entre temps, Julie Gayet par à l’étranger pour ses obligations professionnelles.
C’est le fonctionnaire du service de la protection de François Hollande qui informe le commissariat des faits : Julie Gayet, en se rendant à sa maison, a constaté que la porte d’entrée avait été forcée et qu’une vitre de la fenêtre avait été brisée.
L’enquête est rapidement résolue
Bien que la victime n’ait pas encore porté plainte, les policiers de terrain interviennent tout de suite avec leurs experts techniques et scientifiques pour faire des prélèvements sur le lieu du délit.
D’après les éléments de l’enquête, le voleur aurait tenté de passer par la porte palière et, n’arrivant pas à accéder à l’intérieur des lieux, serait passé par la fenêtre du premier étage, le volet ayant été retrouvé ouvert.
Le 28 janvier, déjà, le suspect est identifié grâce à des traces palmaires. C’est un jeune homme de 19 ans, né en Algérie et déjà connu pour un autre vol dans le 6e arrondissement de Paris début janvier.
À l’issue de son forfait, il avait été conduit en centre de rétention et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire.
La décision n’avait pas encore été exécutée, elle avait été suspendue par la procédure d’appel.
Le 29 janvier, les enquêteurs débarquent au centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes.
Le suspect est interpellé et placé en garde à vue.
En plus de la tentative de vol, il est poursuivi pour usage de faux en écriture au préjudice de sa logeuse. Un mandat de dépôt a été requis, il a été placé en détention provisoire. Il devrait rejoindre son pays d’origine à l’issue de sa peine.
À lire aussi :
Morbihan : vol de 4,5 tonnes d’huitres et 200 kg de palourdes chez un ostréiculteur