Alors que Gabriel Matzneff est sous le coup d’une enquête pour « viols sur mineur », l’écrivain a affirmé regretter ses
pratiques pédophiles tout en tentant de se défendre…
Gabriel Matzneff regrette d’avoir eu des relations sexuelles avec des enfants
Même si le mal est fait, l’auteur de « Les moins de seize ans, les passions schismatiques » essaie de justifier ses actes répugnants…
En parlant de ce qui se passait lors de ses virées en Asie, Gabriel Matzneff s’est justifié en déclarant lors d’une interview: « à l’époque, jamais personne ne parlait de crime. Un touriste, un étranger, ne doit pas se comporter comme ça. On doit, adulte, détourner la tête, résister à la tentation. Naturellement je regrette, de même que si je fais quelque chose qui n’est pas bien, je le regrette ».
L’écrivain vit maintenant à l’étranger, en Italie, depuis que l’affaire a éclaté au grand jour.
Il a continué en confiant: « Dans le temps, on parlait de détournement de mineur, d’incitation du mineur à la débauche, d’atteinte à la pudeur… Mais jamais personne ne parlait de crime.C’était il y a plus de 40 ans ! (…) Vous étiez là comme voyageur et vous aviez des garçons et des filles jeunes qui vous draguaient et vous sautaient dessus, sous l’œil bienveillant de la police ».
Cependant, la justice française ne voit pas les choses de la même façon que lui…
Gabriel Matzneff était attiré par les jeunes garçons
Suite à la parution du livre « Le Consentement » par Vanessa Springora, l’autrice décrit sa relation avec Gabriel Matzneff dans les années 80 depuis qu’elle avait 13 ans, une enquête préliminaire du parquet de Paris a été ouverte pour « viols sur mineurs de moins de 15 ans« .
Cependant, pendant de longues années le monde littéraire tolérait ces actes de pédophilie alors que l’écrivain décrivait dans ses livres son attirance pour le tourisme sexuel avec de jeunes garçons en Asie et les jeunes de moins de 16 ans.
Lors d’une autre interview, Gabriel Matzneff a confié qu’il ne lirait pas le livre de Vanessa Springora même si il n’a rien contre elle.
Néanmoins, il ne comprend pas la décision du ministre de la Culture Franck Riester de faire suspendre l’allocation annuelle publique qu’il perçoit depuis 2002: « En quelques semaines, je me sens détruit socialement.L’État enfonce le clou pour m’enfoncer la tête dans l’eau.
Que je me tue, que je me tue, c’est ça le piège! Je ne sais pas comment je tiens le coup. »Mais il est maintenant trop tard pour s’en vouloir non ?
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