C’est immonde, dégoûtant, honteux, répugnant… les mots ne sont pas assez forts pour qualifier cette nouvelle alors qu’une famille a été brisée à cause de cet
homme irresponsable. Décryptage ▼
Le chauffard qui a tué deux fillettes est remis en liberté
En avril 2018, à Festieux, dans l’Aisne, un automobiliste, Vincent M., était impliqué dans un grave accident de la route qui avait coûté la vie à deux fillettes de deux et trois ans.
Lors de son jugement en novembre 2019 il a été condamné par le tribunal correctionnel de Laon à cinq ans de prison dont deux avec sursis pour « homicides et blessures involontaires ». Sa peine étant assortie d’un mandat de dépôt, Vincent M. a donc été écroué à l’issue de l’audience, mais il a immédiatement fait appel.
En attendant son nouveau procès, il a été placé sous le régime de détention provisoire afin de rester derrière les barreaux.
Cependant, lundi dernier, la cour d’appel d’Amiens a examiné sa demande de remise en liberté et a donné son accord pour une libération sous contrôle judiciaire avec l’interdiction formelle de conduire un véhicule et de s’approcher des personnes liées à cette affaire.
Cette nouvelle a anéanti la famille des petites filles
La maman, Nadia Karmel, n’a pas encore souhaité s’exprimer, cependant, son avocat, Me Philippe Courtois a déclaré: « La famille prend acte avec douleur de cette décision de remise en liberté à quelques jours du procès en appel.
Nous démontrerons une nouvelle fois le comportement routier dangereux de ce conducteur qui a ôté la vie de deux petites filles et blessé grièvement leur mère et leur jeune frère, afin d’obtenir a minima la confirmation de la décision de première instance ».
De son côté, l’avocat du prévenu, Me Gérard Chemla a confié: « La cour d’appel d’Amiens s’est contentée de faire du droit.
Sans se prononcer sur le fond, elle a simplement confirmé que rien ne justifiait de maintenir mon client en détention provisoire, au regard des critères prévus par l’article 144 du code de procédure pénale ».
Vincent M. se présentera à son nouveau procès le 3 février prochain devant la cour d’appel d’Amiens, en espérant que justice soit rendue aux petites filles…
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