Un bébé est décédé ce week-end à Limoges, suite à une infection invasive à méningocoque – soit une
méningite. Il n’est précisé ni son âge, ni son sexe.
Une méningite en cause
Il semblerait que le bébé a été « pris en charge rapidement et n’a pas été en contact avec d’autres enfants ». Ainsi, le préfet de la Haute-Vienne assure que « le risque de transmission de la maladie est très faible ».
Le docteur Matthieu Mechain de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine au Populaire du Centre a expliqué, concernant la transmission : « Il faut être face à face, la bactérie se transmet par les gouttelettes de la salive, elle ne résiste pas dans l’air ».
Matthieu Mechain ajoute : « Au-delà du traitement individuel, un traitement antibiotique a été administré pour prévenir la survenue de nouveaux cas : à l’entourage de l’enfant, aux professionnels de l’urgence et aux médecins de l’établissement ».
La méningite, une maladie grave
En 2019 déjà, des associations avaient lancé une campagne pour sensibiliser le public à cette maladie méconnue, qui peut pourtant mener à des décès ou des handicaps.
La méningite est en fait une infection, soit virale soit bactérienne, des méninges. Il s’agit des membranes qui entourent le cerveau. Cette maladie peut se retrouver chez les enfants mais aussi les jeunes adultes. Elle touche surtout les bébés de moins d’un an.
Les symptômes de la méningite peuvent au début être confondus avec ceux d’une gastro-entérite : fièvre, vomissements.
Cependant, on remarquera d’autres symptômes : nuque raide, lumière et bruits faisant mal à la tête. Quelques heures après l’infection, on note l’apparition de purpura fulminans, qui sont des taches rouges sur les jambes. Ces signes doivent alerter : si la méningite n’est pas très vite traitée, elle peut entrainer la mort dans 10 % ds cas, ou laisser le patient handicapé dans un cas sur cinq.
Depuis deux ans, le vaccin contre la méningite est devenu obligatoire pour les bébés. Cette mesure a permis de faire baisser le nombre de décès par méningite. Cependant, les adultes entre 16 et 24, qui sont moins souvent vaccinés, sont également une population touchée par la méningite.
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