Greta Thunberg est de retour chez elle pour protester devant le parlement en Suède.
Elle est rentrée après avoir participé à de nombreux sommets et manifestations dans le monde entier.
Pendant sa grève à Stockholm, l’adolescente brandissait sa pancarte qui disait « grève scolaire pour le climat ».
Plus tard, elle a également partagé la photo de sa protestation sur Instagram où elle a écrit : « Semaine de grève scolaire 70. Stockholm ! »
Terminant en beauté sa tournée de quatre mois inspirée par le changement climatique, la jeune femme de 16 ans est rentrée dans son pays natal, la Suède, à bord d’un train après son discours virulent à Turin, en Italie, où elle a suggéré que les dirigeants mondiaux devraient être mis au pied du mur s’ils continuent à refuser d’agir.
Suite à une réaction brutale des médias sociaux, Greta Thunberg s’est rapidement excusée de sa déclaration et a indiqué :
« Hier, j’ai dit que nous devons tenir nos dirigeants responsables et j’ai malheureusement dit ‘mettez-les au pied du mur’. C’est du Swenglish, en suédois, ‘att ställa någon mot väggen’ veut dire mettre quelqu’un contre le mur, ça signifie tenir quelqu’un pour responsable. »
« Mais bien sûr, je m’excuse si quelqu’un a mal compris. Je ne peux pas assez exprimer le fait que moi – ainsi que l’ensemble du mouvement de grève des écoles – sommes contre toute forme de violence possible. Cela va sans dire, mais je le dis quand même ».
Sur le chemin du retour en Suède, Greta Thunberg s’est également heurtée à la Deutsche Bahn, une compagnie ferroviaire allemande, après avoir partagé une photo d’elle assise sur le sol d’un « train surchargé » sans expliquer que le personnel l’avait ensuite déplacée vers un siège de première classe.
Récemment, la jeune militante a également été nommée « Personne de l’année » par le magazine TIME pour ses contributions à la lutte contre le changement climatique.
Le rédacteur en chef de TIME, Edward Felsenthal, a expliqué les raisons de cette décision :
« Quand elle a entendu parler pour la première fois du réchauffement de la planète à l’âge de huit ans, Greta dit qu’elle a pensé, ‘Cela ne peut pas arriver, parce que si cela arrivait, alors les politiciens s’en occuperaient’. »
« Ce n’est pas le cas, c’est précisément ce qui l’a motivée à agir, car il y a des jeunes du monde entier qui nous forcent à affronter le danger de notre propre inaction, depuis les manifestations d’étudiants dans les rues de Santiago du Chili, jusqu’aux jeunes militants pour la démocratie qui luttent pour les droits et la représentation à Hong Kong, en passant par les lycéens de Parkland, en Floride, dont la marche contre la violence armée a inspiré Greta pour ses grèves climatiques ».
Comme l’a ajouté Felsenthal, « Greta Thunberg exige de l’action, et bien que beaucoup trop de mesures clés aillent encore dans la mauvaise direction, il y a des signes naissants que l’action se prépare. »
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