Que diriez-vous de dire stop aux pensées négatives sur vous-même et de vous libérer du regard des autres ? Mais plutôt commencer à avoir confiance en soi, s’aimer soi-même et tous nos petits défauts.
Ça vous parait compliqué ? Et bien sachez que le livre «La Magie du j’en ai rien à foutre» de Sarah Knight (éd. Marabout) peut vous aider.
Dans ce livre, on apprend notamment à ne pas compter uniquement sur le jugement d’autrui et à se moquer du « qu’en dira t-on ». Ceci a pour but de nous permettre de lâcher prise.
La méthode du je-m’en-foutisme pour les choses qui n’ont pas d’importance
Appliquer la méthode du je-m’en-foutisme aux choses qui n’ont pas une grande importance.
Or il peut être difficile de savoir ce qui est vraiment important de ce qui ne l’est pas, notamment quand on est attaché au jugement d’autrui. Par exemple, si on envoie une personne sur les roses, on a peur de la blesser mais par-dessus tout, on craint de montrer une mauvaise image de sa propre personne.
L’idée n’est pas d’être indifférent à tout ce qui vous entoure mais de faire la distinction entre les sentiments et l’opinion. Par exemple, vous avez le droit d’être en désaccord avec votre amie sur quelque chose et de vous en foutre littéralement. Mais attention à ne pas ignorer les sentiments de votre amie, car vous pourriez la blesser fortement.
Autre exemple : Vous avez accepté de vous rendre à une fête déguisée chez votre amie pour lui faire plaisir mais vous n’avez aucune envie d’y aller ?
Répondez-lui de la façon la plus diplomatique qui soit et sans blesser la personne que son invitation vous touche, mais que vous n’êtes pas très soirée costumée.
Dresser une liste des choses importantes et des choses dont « on en a rien à foutre »
Établir une liste de priorités peut être très utile notamment pour lâcher prise en « s’en foutant » des problèmes mineurs. De la même façon que Marie Kondo fait le tri pour ranger sa maison, il est important de se poser la question des choses qui sont vraiment importantes à nos vies et des choses dont «on s’en fout». Et pour cela, dresser une liste peut grandement aider.
Pour vous faciliter la création de cette liste, voici un point que vous pouvez déjà classer : «le regard des autres» se met dans la section «j’en ai rien à foutre» ! Et selon l’auteure du livre, Sarah Knight, tout ce qui a trait aux différentes pressions sociales se range dans la même catégorie. Et maintenant à vous de jouer pour le reste.
Autre exemple : Si vous n’êtes pas sportive et que vous culpabilisez en voyant les photos de vos amies sur les réseaux sociaux lors du dernier semi-marathon, arrêtez tout de suite ! La culpabilité ne vous aidera pas, alors commencez par vous accepter telle que vous êtes.
Le but de cette liste est que vous réalisiez que ce n’est pas grave si vous n’êtes pas parfaite. Mais en vous acceptant telle que vous êtes, vous vivrez une vie meilleure.
Alors toutes à votre liste !
La méthode du je-m’en-foutisme demande de la motivation mais cela en vaut la peine
La méthode du je-m’en-foutisme est un long travail sur soi. Il faudra beaucoup de motivation pour apprendre à lâcher prise, à vous débarrasser du jugement d’autrui, à vous écouter et aimer vos défauts. Malgré une grande détermination au départ, il y aura aussi des moments où vous replongez dans vos travers, mais gagner la confiance en soi, ça se mérite.
Quand on parle de s’écouter soi-même, cela ne veut bien sûr pas dire qu’il faut « arrêter d’écouter les autres ». Cela signifie simplement qu’il ne faut pas prendre à cœur tout ce que l’on nous dit ou encore s’excuser continuellement.
Maintenant que vous avez listé vos priorités, n’hésitez plus à dire «j’en ai rien à foutre» au reste, et tout ça sans culpabiliser!
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