Il faut savoir que plus de 80% des personnes qui pratiquent une activité sexuelle seront infectées par le Papillomavirus.
Actuellement, seules les jeunes adolescents reçoivent ce vaccin afin de réduire les risques du cancer du col de l’utérus…
Faut-il généraliser le vaccin aux garçons ?
Au mois de janvier, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, avait déclaré que la Haute Autorité de santé donnerait son avis sur le fait de généraliser la vaccination contre le Papillomavirus avant la fin de l’année.
Le résultat est tombé et la Haute Autorité de Santé envisage donc de recommander ce vaccin aux jeunes garçons. Le HAS a déclaré: « La vaccination sera recommandée pour tous les garçons de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans révolus ».
La raison est simple, les garçons ne sont pas vaccinés mais ils présentent plus de risques que les filles de contracter un cancer de la gorge ou de la bouche suite à une infection par ce virus. Ce projet va donc être étudié avant d’être adopté avant la fin de l’année 2019…
Comment étendre la vaccination contre le Papillomavirus ?
Pour le moment, en France, la vaccination est recommandée et remboursée par la Sécu pour toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans et celle entre 15 et 19 ans en cas de rattrapage sauf que seulement 30% des filles sont vaccinées.
Il faut savoir que des infections sexuellement transmissibles liées au virus peuvent donner des cancers du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou encore de la gorge.
Aux États-Unis et en Belgique les filles et les garçons sont tous vaccinés à la pré-adolescence, période qui précède le début de l’activité sexuelle.