Instagram était perçue comme le futur de la pub, mais certaines marques commencent désormais à douter.
Et si tout n’était finalement qu’une grand illusion ? De la poudre aux yeux pour faire rêver les gens… Un concept qui avait séduit beaucoup de marques et d’agences.
Serait-ce la fin d’une belle promesse ? Le Wall Street Journal annonce « une bulle Instagram fragilisée, susceptible d’exploser ou, au mieux, de pousser à une remise en cause sérieuse du modèle actuel du business de l’influencer ».
Des sommes astronomiques sont investies
Pour attirer l’attention des milliard d’utilisateurs, les marques dépensent entre 3,7 et 7,4 milliards d’euros pour communiquer sur leurs produits via des influenceurs.
Le business est rentable pour ces influenceurs. Aux Etats-Unis, on commence à 450 euros pour un post sponsorisé sur un compte à moins de 10 000 followers. Et on peu atteindre les 22 500 euros pour un compte de 500 000 à 1 million d’abonnés. Les célébrités au nombre d’abonnés mirobolant peuvent toucher jusqu’à 450 000 euros pour un seul post !
Certaines marques se demandent donc si ces investissements valent le coût. De plus, le nombre de likes est en baisse. Beaucoup de marques, comme Adidas, regrette d’avoir trop investi dans Instagram. Ipsy, qui fut l’une des première marque à investir massivement fait marche arrière.
Fraude au nombre de followers
Autre gros problèmes, c’est la fraude au nombre de followers. Plus de la moitié des comptes gonfleraient de manière artificielle leur nombre de followers.
Pour un coût modeste, on peut se créer un beau nombre de suiveurs. 44 euros pour 1 000 abonnés Youtube, et 14 euros seulement sur Instagram.
Avec toute cette tricherie et ces belles photos trop travaillées, le sentiment d’être dupé augmente chez les utilisateurs d’Instagram.
Pour y remédier, certaines marques changent de stratégie. Banana Republic, par exemple, multiplie les images de clients réels qui portent leurs vêtement.