Sorti le 25 septembre au cinéma, ce premier long métrage d’Édouard Bergeon vient de passer la barre symbolique du million d’entrées.
C’est un film bouleversant qui narre la difficulté de la vie paysanne…
« Au nom de la terre » vient de dépasser le million d’entrées
C’est un succès surprise pour cette rentrée cinématographique mais cette histoire de la descente aux enfers d’un paysan marié avec deux enfants et éleveur d’agneaux qui est happé par la spirale de l’étouffement financier a réussi à séduire tout le monde.
Le personnage principal, Pierre, est inspiré du propre père du co-producteur et acteur Guillaume Canet (qui incarne aussi le personnage).
Sa femme, Claire, est comptable et essaie de subvenir aux besoins de la famille. On découvre par la suite que l’éleveur augmente la surface de son exploitation pour se lancer dans l’élevage intensif de poulets mais cela ne suffit pas à la famille pour remonter la pente.Pierre s’enfonce ensuite dans la dépression et sa famille a du mal à lui redonner la joie de vivre…
Même si on ne se doutait pas que « Au nom de la terre » allait faire autant d’entrées on se souvient que le film « Petit Paysan », d’Hubert Charuel avait enregistré 500.000 entrées et avait remporté trois césar, ce qui laissait présagé un succès pour le film d’Édouard Bergeon.
Le milieu rural fan du film « Au nom de la terre »
Face aux films américains, nos films français ont tendances à avoir du mal à rivaliser. Et bien cette fois-ci, en deux semaines, « Au nom de la terre » a fait plus d’entrées que « Gemini Man » avec Will Smith…
Le producteur du film et fils d’agriculteur Christophe Rossignon a déclaré: « Depuis la sortie, nous allons de surprise en surprise. En ce qui concerne les entrées, à Paris intra-muros, nous sommes très moyens car les médias ont juste vu un tire larme et ont trouvé ridicule l’interprétation de Guillaume Canet (notamment sa calvitie) ».
Il indique que de l’autre côté du périphérique la banlieue a enregistré de meilleurs résultats et que les villes de province font encore mieux.
Pour les petites villes c’est un carton tandis que pour les petites salles à la campagne, il y a la queue devant les cinémas… Christophe Rossignon a confié: « On y enregistre des chiffres hallucinants ! confirme Edouard Bergeon.Dans les plus petites salles, il faut réserver sa place.
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