Nous avons tous fait des bêtises lorsque nous étions plus jeune.
Nos parents nous disputaient et parfois une petite gifle nous tombait dessus. Dans cette histoire, la punition a été terrible et fatale pour l’adolescent…
Il est arrivé en retard à son cours puis est battu à mort…
Cette histoire remonte au 27 janvier 2017, dans la commune de Vitry-sur-Seine, Val-de-Marne, lorsque Oumar, succombait aux blessures infligées par son beau-père car il était arrivé dix minutes en retard à son cours de français.
Dans un premier temps, son lycée avait envoyé un message automatique à ses parents pour dire que l’adolescent n’était pas en cours, mais il s’est avéré plus tard qu’il était seulement en retard…
Sa maman a confié: « Le jour où j’ai reçu le message du lycée j’étais abasourdie. On était assis côte à côte avec Assane et il m’a dit: « Ne t’inquiète pas, je vais parler avec lui. S’il faut lui faire peur je le ferai » ».
Elle a ensuite ajouté: « Assane se trouvait dans la chambre d’Oumar pour discuter mais j’ai entendu des bruits de cravache et de fouet. Pour moi il lui faisait peur. Je pensais que ça claquait par terre, pas sur mon fils. Pour moi il ne frappait pas Oumar, puisqu’il ne l’avait jamais fait… »
Le jeune adolescent succombera à ses blessures quelques heures plus tard à cause des coups de lanières, de ceinture en cuir et de câbles électriques. D’après le médecin légiste ce sont prêt de 80 coups qui ont été portés sur Oumar !
Le procès du beau-père, Assane A. a débuté en début de semaine.
Le beau-père était également battu pendant son enfance
Lors du premier jour de procès, le beau-père, âgé de 41 ans, a déclaré: « La seule chose qui posait problème, c’est Oumar qui n’allait pas à l’école.
Ce jour-là, ça faisait des mois que je lui donnais des conseils.
Oumar n’arrivait pas à m’écouter. Ce qui m’a poussé à agir de la sorte s’était pour qu’il se comporte bien en société… »Il a ensuite expliqué que quand il était enfant, dans son pays natal du Sénégal, il était frappé par son père par des branches d’arbre, des chaînes de scooter ou encore des lanières. Pour lui, cette pratique était normale…
L’avocate générale avait, dans un premier temps, requis une peine de 16 ans de prison mais après deux jours de débat et de procès, Assane A. a finalement été condamné à 14 ans de prison.